Ce sont généralement des murs en béton armé munis de fondations plus épaisses que la normale.
Un mur est dit « coupe-feu » s'il est capable, pendant une certaine durée d’incendie (degré coupe-feu deux ou quatre heures) :
- de conserver une résistance mécanique suffisante pour rester en place, il est alors dit « stable au feu »,
- d’être étanche aux flammes, gaz et fumées d’incendie, il est alors dit « pare flamme » (le caractère « stable au feu » est donc inclus dans le
caractère « pare flamme »)
- et d'enrayer la propagation de la chaleur.
La température moyenne de sa face non soumise aux flammes ne doit pas excéder 140°C (180°C en température maximum).
Un mur coupe-feu doit être indépendant de la structure porteuse et éventuellement des racks. Il doit être auto-stable. Cette disposition permet de limiter toute détérioration du mur par l'effondrement de la structure ou des racks. Au cas où toutefois cette disposition serait
impossible à mettre en oeuvre, il serait nécessaire de prévoir des systèmes permettant de désolidariser les murs coupe-feu de la structure ou des racks en cas d'incendie.
De plus, afin d’être efficace, un mur coupe-feu doit obligatoirement dépasser de la toiture et des façades (selon les règles APSAD, un renvoi coupe-feu le long de la façade est possible).