Substances, matériaux, mélanges et produits - derniers contenus mis en ligne

Deux grands types de capteurs permettent de mesurer les températures en continu :
- Les thermocouples,
- Les sondes métalliques.
La technique du thermocouple utilise un circuit comportant deux conducteurs de nature différente. Il apparaît une force électromotrice lorsque la variation de température est appliquée entre les deux soudures du couple ainsi formé. Le générateur thermoélectrique fournit une différence de potentiel (ddp) directement exploitable à l'entrée d'un amplificateur.
La technique des sondes métalliques met en oeuvre une résistance électrique d'un conducteur métallique qui croit avec la température. Les lois de variation étant très régulières, il est possible de les utiliser pour repérer les températures par des mesures de résistance.

Ces dispositifs sont utilisés pour contrôler les opérations de transfert de produit et sont généralement directement reliés à d’autres équipements (pompes, ...). La chaîne de mesure comprend classiquement un capteur, un transmetteur (les deux pouvant être compactés en un seul appareil) et un ordinateur. Le transmetteur assure le traitement des signaux reçus en provenance du capteur ou de la salle des contrôles.

Les objectifs de ce document sont de :
- rappeler les phénomènes qui conduisent à la formation de produits toxiques dans les incendies,
- présenter le phénomène de dispersion atmosphérique des fumées d’incendie,
- faire le point sur les principaux produits toxiques émis par les incendies ainsi que leur mode d’action sur l’organisme humain,
- présenter une synthèse de quelques méthodes disponibles pour décrire la composition des fumées d’incendie (terme source), sa dispersion, et in fine son éventuelle toxicité pour l’homme, tout en précisant les limites de ces méthodes.

Modélisation d'un incendie affectant un stockage de générateurs d'aérosols

Titre : FLADIS : une campagne de dispersion atmosphérique d'ammoniac
Auteurs : Risø National Laboratory, Hydro-Care, FOA and CBDE.
Source : REDIPHEM
Références :
Nielsen M., S. Ott, H. E. Jörgensen, R. Bengtsson, K. Nyrén, S. Winter, D. Ride, C. Jones (1997): Field experiments with dispersion of pressure liquefied ammonia, J. Haz. Mat., 56, Issues 1–2, 1997, pp. 59–105.
Nielsen M. and S. Ott (1996): Fladis Field Experiments - Final Report
Description : La campagne FLADIS (en champ libre) a été menée pour étudier la dispersion d'ammoniac liquéfié émis à partir d'une source continue. Le produit se comporte d'abord comme un gaz dense, puis comme un gaz passif.

AMMONIAC - Essais de dispersion atmosphérique à grande échelle
Rapport final des essais réalisés par l'INERIS

    Dans le cadre de ses activités relativement au risque accidentel, l’INERIS doit notamment déterminer des périmètres de sécurité autour des installations industrielles. Suite à une perte de confinement sur une installation, les risques encourus peuvent être instantanés, tels que l’explosion de produits inflammables, ou différés tels que des rejets de produits toxiques. Ce programme de recherche s’est plus particulièrement intéressé au devenir d’un nuage toxique formé après un rejet accidentel d’ammoniac (NH3) stocké liquide sous pression.
    L’étude de la dispersion atmosphérique de l’ammoniac présente un intérêt majeur pour deux raisons. D'une part, l’ammoniac est une substance très répandue dont les utilisations sont nombreuses, de part ses propriétés chimiques ou physiques. D'autre part, l’ammoniac est une substance très toxique, corrosive, inflammable et explosive dans certaines conditions. Pour mémoire, la perte de confinement d’une citerne de 22 tonnes d’ammoniac le 24 mars 1992 à DAKAR a provoqué de nombreux décès (129 morts et plus de 1 100 blessés) dont certains plusieurs semaines après l’accident dus au caractère toxique de l’ammoniac.
    Ce programme de recherche a été principalement financé par le Ministère français en charge de l'Écologie.
    Six industriels européens ont également participé : Norsk Hydro (Norvège), Grande Paroisse (France), Veba Oel (Allemagne), SKW Piesteritz (Allemagne), CEA-CESTA (France) et Rhône Poulenc (France). A l’INERIS, ce programme a été organisé et coordonné au sein de la Direction des Risques Accidentels (DRA). Il a débuté en 1995 et s’est achevé en 1999.
      Les principaux objectifs de ce programme étaient :
    •  d’analyser les risques présentés par des installations utilisant des quantités d’ammoniac pouvant atteindre quelques dizaines de tonnes ;
    •  de compléter les connaissances sur la dispersion atmosphérique de l’ammoniac en milieu libre et encombré ;
    •  et de comparer les résultats des essais avec des modèles de dispersion atmosphérique.
    • Pour cela, une campagne d’essais à grande échelle a été réalisée à partir d’un réservoir d’ammoniac liquide sous pression. Les essais se sont déroulés sur le site du CEA-CESTA sur une période s’étalant de décembre 1996 à avril 1997. Le but de cette campagne d’essais était de mesurer les concentrations d’ammoniac sous le vent des rejets afin de mieux comprendre la dispersion de l’ammoniac dans l’atmosphère dans le cas de rejets réalistes, en particulier en milieu libre et semi-encombré.

Fiches et Rapports de seuils de toxicité aiguë par inhalation applicables en France pour la maîtrise de l'urbanisation

AGRITOX est une base de données créée en 1986 par l'INRA sur les propriétés physiques et chimiques, la toxicité, l'écotoxicité, le devenir dans l'environnement et les données réglementaires des substances actives phytopharmaceutiques.

Seules les données jugées valides par les experts des instances officielles d'évaluation au niveau français et/ou européen sont présentées, elles proviennent des dossiers de substances actives et/ou de demande d'autorisation de mise sur le marché soumis par les industriels et des données publiées dans la littérature scientifique.

Note d’accompagnement du modèle permettant d’évaluer les effets thermiques liés au phénomène de pressurisation lente de bac atmosphérique à toit fixe de liquides inflammables pris dans un incendie extérieur

    En 2008-2009, un groupe de travail composé de représentants de la profession pétrolière, d’experts et de représentants de l’administration a examiné les éléments techniques nouveaux susceptibles d’aboutir à un modèle simple d’utilisation, raisonnablement majorant dans son ensemble et reproductible, pour simuler les effets thermiques de la boule de feu produite par le phénomène de pressurisation lente d’un bac atmosphérique à toit fixe de liquides inflammables pris dans un incendie extérieur. Ce modèle a fait l’objet d’un consensus des différents membres du groupe de travail.
      Cette note a pour objectif de préciser les limites d'utilisation du modèle compte tenu de l’importance de certains facteurs tels que le différentiel entre la pression de rupture de la liaison robe/toit du bac et celle de la liaison robe/fond ou certaines propriétés du produit stocké.
        L'outil de calcul est disponible dans le menu Outils/Outils de calcul PRIMARISK (identifiants requis)

Arrêté du 9 novembre 1989 relatif aux conditions d'éloignement auxquelles est subordonnée la délivrance de l'autorisation des nouveaux réservoirs de "gaz inflammables liquéfiés"
Arrêté abrogé - voir le site internet Aida