Substances, matériaux, mélanges et produits - derniers contenus mis en ligne

Les incendies survenus en 2019 et, en particulier celui de Normandie Logistique / Lubrizol ont mis en évidence l’importance de mieux caractériser les émissions, en particulier atmosphériques, en cas desinistre. Cette nécessité concerne à la fois les substances pouvant induire des effets de toxicité aigüe, mais également celles pouvant être à l’origine d’effets chroniques. Au-delà de cet incendie, le retourd’expérience sur les incendies majeurs met en évidence de nombreuses situations, dans lesquelles la  composition  des  fumées  et  leur éventuel impact sur l’environnement et la santé des riverains peuvent poser question.Pour répondre à ce besoin, l'Ineris a réalisé une analyse théorique, bibliographique et expérimentale.L’analyse bibliographique montre que, si des données existent, elles sont généralement dispersées et il est rare de  trouver dans la littérature, les facteurs  d’émissions pour les différentes familles chimiques d’intérêt représentatifs d’une situation précise. Elle met également en évidence la variabilité des facteurs d’émission, en fonction de la configuration de l’incendie : pour un même produit des conditions de feu différentes conduisent à des facteurs d’émissions sensiblement différents.Sur le plan théorique, s’il est possible de déterminer des grandes tendances concernant les mécanismes de formation des polluants, la complexité des réactions chimiques mises en œuvre lors des incendiessont telles, que la prédiction des facteurs d’émissions reste aujourd’hui impossible.Une  analyse  expérimentale des émissions peut alors permettre d’apporter des éléments relatifs à la quantification des facteurs  d’émissions  ou,  plus  exactement, des ordres de grandeurs de ces facteurs d’émissions. Toutefois, si la mesure de certains composés est relativement classique et simple à mettre en œuvre, la mesure de l’ensemble des facteurs d’émissions lors d’un incendie en laboratoire exige la mise en place de manière simultanée de techniques complexes, pour la réalisation des prélèvements et leur analyse. Dans le cadre de ce travail, une douzaine d’essais a été réalisée afin de fournir des éléments relatifs aux facteurs d’émission de substances émises par la combustion de bois ou des plastiques, ou de produits combustibles, comme les batteries ou du matériel informatique.Au-delà de la composition des fumées, ce rapport propose différentes méthodes, basées sur les éléments disponibles dans la littérature, pour caractériser le terme source de l’incendie et notamment le débit de fumées et les caractéristiques du mélange air et fumées. Ces données permettent ensuite de calculer la dispersion du panache au moyen de modèles numériques, tant pour les effets aigus en champ proche, que pour les dépôts potentiels à plus grande distance.Ce  rapport  fournit  également  des  éléments  relatifs  au  comportement  des  polluants  émis  dans l’environnement, comme leur persistance ou leur toxicité.

Note d’accompagnement du modèle permettant d’évaluer les effets thermiques liés au phénomène de pressurisation lente de bac atmosphérique à toit fixe de liquides inflammables pris dans un incendie extérieur

        En 2008-2009, un groupe de travail composé de représentants de la profession pétrolière, d’experts et de représentants de l’administration a examiné les éléments techniques nouveaux susceptibles d’aboutir à un modèle simple d’utilisation, raisonnablement majorant dans son ensemble et reproductible, pour simuler les effets thermiques de la boule de feu produite par le phénomène de pressurisation lente d’un bac atmosphérique à toit fixe de liquides inflammables pris dans un incendie extérieur. Ce modèle a fait l’objet d’un consensus des différents membres du groupe de travail.

Cette note a pour objectif de préciser les limites d'utilisation du modèle compte tenu de l’importance de certains facteurs tels que le différentiel entre la pression de rupture de la liaison robe/toit du bac et celle de la liaison robe/fond ou certaines propriétés du produit stocké.

        L'outil de calcul est disponible dans le menu Outils/Outils de calcul PRIMARISK (identifiants requis)

Dans le contexte actuel de la transition énergétique, la production d’hydrogène est une des voies privilégiées pour stocker et réutiliser les surplus d’électricité produits par les énergies renouvelables (éoliennes, panneaux photovoltaïques, centrales hydrauliques, …). L’une des voies de valorisation de l’hydrogène ainsi produit est son injection dans les réseaux de gaz naturel, dont le développement est envisagé dans le Plan de Déploiement de l’Hydrogène pour la transition énergétique présenté le 1er juin 2018 par le Ministre de la Transition Ecologique et Solidaire.
Le présent rapport dresse un état des lieux général des enjeux de sécurité liés à l’injection d’hydrogène dans le réseau de gaz naturel puis se focalise sur l’impact potentiel de l’injection d’hydrogène sur la maîtrise des risques accidentels associés spécifiquement aux canalisations de transport et de distribution de gaz naturel.
Cet état des lieux est basé sur les connaissances internes de l’INERIS ainsi que sur les documents et les résultats publiés fin 2018 en lien avec les enjeux de sécurité liés à l’injection d’hydrogène dans les réseaux de gaz naturel, dans les domaines de la réglementation, de la recherche et de la normalisation.

Les documents de synthèse relatifs à une barrière de sécurité (B.S.) constituent un corpus pour la maîtrise des risques technologiques majeurs, à l’usage des professionnels de la maîtrise des risques (industriels, administration, bureaux d’études, etc.).Chaque document présente une synthèse sur des dispositifs de sécurité (barrière technique ou humaine de sécurité), organisée par type d’équipement et fonction de sécurité.
Les informations présentées sont les suivantes :

  • fonction de sécurité assurée ;
  • principe de fonctionnement du ou des dispositifs ;
  • critères d’évaluation de la performance (efficacité, temps de réponse, mode de défaillance et niveau de confiance, etc.) ;
  • suivi de la performance dans le temps.

Ce document présente les informations relatives aux évents d’explosion qui représentent aujourd’hui la solution de mitigation des effets des explosions confinées la plus répandue dans l’industrie. Ces évents d’explosion sont essentiellement utilisés afin d’évacuer des gaz chauds d’une enceinte en vue de décharger la pression d’explosion et d’empêcher son éclatement.
Les différentes technologies d’évents d’explosion sont d’abord présentées en expliquant leur principe de fonctionnement, leurs avantages et leurs limites d’utilisation. Des informations sur le dimensionnement et l’installation de ces équipements sont apportées afin de pouvoir juger de leur efficacité selon leurs conditions d’utilisation. Ensuite, le document présente des modes de défaillance courants des évents ainsi que des notions de fiabilité afin de guider l’évaluation du niveau de confiance des dispositifs. Enfin, des recommandations pour assurer le maintien des performances dans le temps sont présentées.

Ce rapport présente une synthèse de l’état des connaissances sur le phénomène d’explosion confinée.
Il constitue un complément du rapport Omega 32-UVCE (Les explosions non confinées de gaz et de vapeurs sur les explosions non confinées) sur les explosions non confinées, il est focalisé sur les explosions de gaz et de vapeurs. Les spécificités des explosions confinées de poussières et de mélanges hybrides y sont abordées de manière marginale.
Ce document s’articule autour de 3 chapitres, dont les objectifs respectifs sont de présenter :

  • certains accidents ayant conduit à des dégâts considérables et d’en extraire des enseignements quant au déroulement d’une explosion confinée ;
  • l’ensemble des conditions nécessaires à l’occurrence d’une explosion confinée et les principaux paramètres influençant la propagation de la flamme et les effets de l’explosion sur son environnement ;
  • une synthèse des principales méthodes disponibles pour estimer les effets de surpression engendrés par une explosion confinée et leurs limites.

Le présent rapport Omega-UVCE fait suite à l’analyse des grands accidents tels que Buncefield, Flixborough, Ufa, Port Hudson qui ont montré qu’il n’y a pas de lien direct entre l’inventaire des fuites (volume inflammable et taille du nuage inflammable) et la sévérité de l’accident. L’étude spécifique de l’influence des instabilités de combustion sur la propagation de la flamme a permis de mettre en place un jeu de lois analytiques permettant de quantifier l’accroissement de vitesse induit par une perturbation que rencontre la flamme sur son parcours. Ce modèle est appelé modèle de Taylor généralisé. L’application numérique de ce modèle permet de proposer une amélioration de l’application de la méthode multi-énergie aux situations industrielles notamment en ce qui concerne la détermination de l’indice de sévérité de l’explosion. Dans ce rapport, 2 situations d’accident industriel sont présentées : - L’explosion de nuage dérivant suite à une évaporation de nappe d’hydrocarbures. Il apparaît, dans l’exemple étudié, que la phase de propagation isotrope de flamme produit des effets de pression de l’ordre de 300 mbar alors que la propagation azimutale de flamme produit une surpression de l’ordre de 40 mbar. - Un UVCE suite à une fuite de gaz à haute pression. Lors de l’explosion d’un jet gazeux turbulent, il est possible de déterminer le niveau de surpression atteint dans le nuage en fonction d’une donnée caractéristique de l’écoulement.

Pour l'application de l'arrêté ministériel relatif à la prévention des risques présentés par les silos et les installations de stockage de céréales, de grains, de produit alimentaire ou de tout autre produit organique dégageant des poussières inflammables.

Version intégrant les dispositions du règlement CLP et la transposition de la directive Seveso III

Le présent document a pour objectif d’aider à la détermination du statut Seveso, du régime et du classement ICPE pour les installations classées mettant en oeuvre des substances ou mélanges dangereux, en application des dispositions prévues par les articles R. 511-9 à R. 511-12 du code de l’environnement. Il est utilisable pour la règlementation applicable à partir du 1er juin 2015, intégrant les dispositions du règlement CLP et la transposition de la directive Seveso III. Cette version est également disponible sur le site AIDA de l'INERIS.

Les valeurs seuils ERPG (Emergency response planification Guidelines) développées par l'AIHA (Etats-Unis) sont des valeurs de toxicité aiguë par inhalation d'urgence en situation de rekjet accidentel de substancs toxiques, pour un temps d'exposition d'une heure. Elles se décomposent en 3 niveaux dont les définitions sont rappelées ci-dessous :

- ERPG-1 : concentration atmosphérique maximale en dessous de laquelle il est probable que presque tous les individus pourraient être exposés pendant plus d'une heure sans ressentir davantage que des légers effets transitoires ou détecter une odeur.

- ERPG-2 : concentration atmosphérique maximale en dessous de laquelle il est probable que presque tous les individus pourraient être exposés pendant plus d'une heure sans ressentir ou développer d'effets irréversibles ou incapacitants.

- ERPG-3 : concentration atmosphérique maximale en dessous de laquelle il est probable que presque tous les individus pourraient être exposés pendant plus d'une heure sans ressentir ou développer d'effets menaçant sa vie.

L'accès aux valeurs-seuils est désormais payant. Des valeurs d'ERPG peuvent être trouvées dans la base de produits chimiques CAMEO Chemicals CAMEO Chemicals | NOAA  

Les absorbeurs utilisés dans l'industrie ont des formes très diverses : - réacteurs tubulaires à bulles, à gouttes, à film tombant, à garnissage, à plateaux ; - réacteurs à cuve agitée mécaniquement ; - réacteurs du type jets ou venturis. Les colonnes à plateaux ont à l’origine été inventées pour la distillation, mais elles peuvent également être utilisées comme absorbeur. Les plateaux munis de déversoirs sont particulièrement bien adaptés pour l’absorption, mais en fait, tous les types de plateaux peuvent être utilisés.