Substances & Matériaux


Le toit flottant permet d'éviter la présence d'un ciel gazeux qui est une source de pertes de produits pour les réservoirs à toit fixe. Le toit flottant est posé directement sur la surface du liquide. Le surcoût entraîné par la construction du toit flottant est compensé par les gains réalisés de par la préservation du stock. De plus, il limite la pollution atmosphérique, comme l'exige la réglementation.
Les réservoirs à toit flottant sont principalement utilisés pour le stockage de liquides volatiles, dont la tension de vapeur absolue à température ambiante est comprise entre 0.1 et 0.75 bar où dont le point éclair est inférieur à 55°C. Tel est le cas des pétroles bruts, des naphtas, des diverses essences et carburants.
Le toit flottant est un disque mobile qui flotte sur le liquide en suivant les mouvements de descente et de montée du produit. Pour permettre ces déplacements, un espace annulaire libre existe entre le toit et la robe du réservoir. Cet espace est obturé par un système d'étanchéité déformante qui permet au toit de coulisser sans contrainte à l'intérieur de la robe.
Ces toits sont exposés aux intempéries et doivent donc être conçus pour résister aux effets du vent, de la pluie et de la neige. Ils sont calculés sur un liquide de 70 kg/m3 de masse volumique, en supportant une charge d'eaux pluviales correspondant à une chute de 250mm pendant 24 h, en supposant que le système de drainage est inopérant. Lorsque le toit est au repos sur le fond du réservoir, il doit pouvoir soutenir une surcharge de 120 daN/m2 sans accumulation d'eau. Il y a deux types de toit flottant : à simple pont ou à double pont.

Modèle de calcul des effets d'un BLEVE développé par S. Shield au TRC.

    Les principales publications décrivant ce modèle sont
    SHIELD, 1993, A model to Predict Radiant Heat and Blast Hazards from LPG BLEVE, AIChE Symposium Series heat Transfer, Atlanta 1993.
    SHIELD, 1995b, The modeling of BLEVE fireball transients , Major Hazards onshore and offshore II, IChemE symp. Series 139, 25/10/95.
      L'outil de calcul BLEVE de l'INERIS est basé sur ce modèle.
        >>> Pour plus de détails sur le phénomène de BLEVE et les modèles existants, consulter l'Omega 5

Titre : URAHFREP Field experiments
Auteurs: CEA; Chemical and Biological Defence Establishment; HSL; Laboratoire de spectrométrie Physique, UJF; Riso National Laboratory
Source: REDIPHEM, http://www.risoecampus.dtu.dk/Research/sustainable_energy/energy_systems...
Référence : URAHFREP Final Report - AHF Field Experiments and Dispersion Modelling: 1) Field Experiment Meteorology and Experimental Design 2) The Rise of Buoyant Gases from Area Sources at the Ground. BRE Report No. 204807. April 2001.
Meteorology and lidar data from the URAHFREP field trials, Riso National Laboratory
(accessibles sur le Web, ainsi que d'autres rapports du projet)
Description : La campagne URAHFREP (Understanding dispersion of industrial releases of Anhydrous Hydrogen Fluoride and the associated Risk to the Environment and People) a consisté en une série de rejets d'acide fluorhydrique (HF) conçus dans le but de déterminer les caractéristiques de dispersion de cette substance, et en particulier l'influence des réactions de polymérisation.

Dans le cadre de la prévention des risques liés à des émissions accidentelles dans l'atmosphère de substances chimiques dangereuses, les gestionnaires de risques souhaitent disposer des seuils de toxicité aiguë par inhalation, qui seront le plus souvent utilisés associés à des scénarios d'accidents pour des études de dangers ou pour l'élaboration de plans d'urgence. L'INERIS et certains opérateurs privés, sous le contrôle d'un groupe d'experts toxicologues du Ministère de l'Ecologie, ont ainsi déterminés des valeurs seuils de toxicité aiguë (VSTAF) par inhalation pour la France. Les rapports et les fiches de toxicité aiguë sont disponibles sur le Portail Substances Chimiques de l'INERIS.