Substances & Matériaux


L’INERIS a réalisé des calculs de modélisation des distances d’effets des scénarios majorants pour les principaux cas types rencontrés sur des sites de méthanisation de taille agricole et industrielle.

    Les scénarios accidentels concernent sur trois équipements principaux mettant en œuvre du biogaz d’une unité de méthanisation : un digesteur (méthaniseur), un gazomètre (stockage de biogaz) et des canalisations de transfert de biogaz en aérien et dans des locaux.
      Ce rapport propose des distances d’effets (explosion, incendie, dispersion toxique) qui serviront d’aide à la décision pour de nombreux industriels ou les pouvoirs publics, d’où l’importance des conditions d’apparition des types de scénarios accidentels retenus et des hypothèses prises en compte dans la modélisation.

Fiche de Classification des dangers physiques selon le SGHRèglement CLP

Les méthodes d’évaluation et critères des solides comburants changent significativement avec le passage de la réglementation CE au CLP. Le seuil de non-classification est également différent et difficilement comparable à celui actuellement utilisé.

Sans étude expérimentale comparative des deux méthodes d’évaluation, il est actuellement difficile d’anticiper l’impact de ce changement de méthode sur la classification des solides comburants.

Le CLP permet de différencier les substances et les mélanges solides comburants en fonction du niveau de danger, en introduisant trois catégories.

Le jugement d’expert basé sur l’expérience prévaut sur les résultats d’essais pour la classification des solides comburants.

La méthode d’évaluation des solides inflammables ne change pas avec le passage de la réglementation CE au CLP.
Le CLP permet de différencier les substances et les mélanges solides inflammables en fonction du niveau de danger, en introduisant deux catégories, sans modifier le seuil de non-classification.
Aussi, la classification des solides inflammables est également plus sévère avec le CLP qu'avec le système de classification européen actuel (arrêté du 20 avril 1994 modifié).

Les solides pyrophoriques sont classés de manière identique (méthodes et critères identiques) selon le système de classification européen actuel (arrêté du 20 avril 1994 modifié) et le règlement CLP.
Aucune modification de classification n’est à prévoir pour les solides pyrophoriques.

Une soupape est un organe de sécurité : sa sollicitation doit être exceptionnelle. Sa position normale est la position fermée. Une soupape est conçue pour évacuer un débit gazeux et/ou liquide lorsque la pression du produit est supérieure à la pression de tarage de la soupape. La soupape commence à s’ouvrir à la pression de tarage de la soupape. Lorsque la pression interne redescend en dessous d’un seuil de pression inférieur à la pression de tarage, la soupape se referme.
L’ouverture de la soupape n’intervient généralement qu’après l’action d’autres dispositifs de limitation de pression (mise en sécurité par pressostat de pression haute, mise en sécurité par détection de niveau très haut dans le cas d’un sur-remplissage…).

Fiche de Classification des dangers physiques selon le SGHRèglement CLP

La classe des explosibles est étendue dans le règlement CLP aux objets explosibles et aux explosifs instables.
Les substances, mélanges et objets explosibles sont différentiés en fonction du niveau de danger : ils sont soit explosifs instables soit affectés aux divisions de danger 1.1 à 1.6 de la réglementation relative au transport des marchandises dangereuses.
La procédure de classification des explosibles du règlement CLP est identique à celle de la réglementation du transport des marchandises dangereuses et est très complexe. Elle s’effectue en suivant 4 diagrammes de décisions.
Certaines substances peuvent échapper à la classification explosible à plusieurs étapes des diagrammes de décision :
- alors qu’ils présentent des propriétés intrinsèques d’explosion (sensibles à la chaleur, à l’impact ou à la friction) ;
- du fait des tests réalisés en emballage de transport (et que les résultats des tests varient en fonction du type d’emballage).
Ces substances seront alors testées pour leur appartenance à d’autres classes de danger telles que les peroxydes organiques ou les substances autoréactives.
Le changement de méthode va dans le sens d’une classification moins sévère avec le règlement CLP et une perte de l’information relative à l’explosibilité pour l’utilisateur.

Pour atteindre les objectifs de la transition énergétique en matière d'énergie renouvelable intermittente, de nouveaux procédés de production d'hydrogène sont développés. Une étude a été réalisée par l'INERIS afin de :

- présenter les différentes technologies mises en œuvre concernant les électrolyseurs et stockages d'hydrogène ;
- identifier les risques liés à ces installations et les principales fonctions de sécurité associées ;
- comparer les réglementations, guides et normes applicables en France et à l'international.

Après l'identification des textes de référence, l'étude explicite les raisons de l'évolution du cadre normatif et en quoi le contexte réglementaire doit être adapté aux spécificités de l'hydrogène-énergie.
Outre la présente synthèse, cette étude a également donné lieu à la production d'un rapport d'étude complet.

L’Ineris a conduit en 2013 une campagne d’essais sur les performances des détecteurs de gaz fixes de fluorure d’hydrogène (HF). L’objectif de cette campagne est d’éclairer les utilisateurs industriels et les pouvoirs publics sur les points importants à considérer pour le choix et l’utilisation de ces détecteurs, notamment lorsqu’ils sont utilisés en tant que composant d’une barrière technique de sécurité.
Ce rapport présente la synthèse des performances de cinq détecteurs de fluorure d’hydrogène (HF) du marché.

L’INERIS a conduit en 2015 une campagne d’essais sur les performances des détecteurs de gaz inflammables à poste fixe, lorsqu’ils sont exposés à de fortes ou très fortes concentrations de gaz. Ce rapport présente la synthèse des résultats.

L’INERIS a conduit en 2014 une campagne d’essais sur les performances des détecteurs de gaz toxiques à poste fixe de Chlore (Cl2), d’ammoniac (NH3) et d’hydrogène sulfuré (H2S), lorsqu’ils sont exposés à de fortes ou très fortes concentrations de gaz. L’objectif de cette campagne est d’éclairer les utilisateurs industriels et les pouvoirs publics sur les points importants à considérer pour le choix et l’utilisation de ces détecteurs, notamment lorsqu’ils sont utilisés en tant que composant d’une barrière technique de sécurité. Ce rapport présente la synthèse des résultats.