Liquide Inflammable


Le rapport Omega-15 présente une synthèse de l’état des connaissances sur le phénomène d’éclatement de capacités, comme par exemple les stockages atmosphériques ou sous pression, présentant une phase gazeuse sous pression au moment de la rupture.
Les effets sur l’environnement de l’éclatement d’une capacité abordés dans ce rapport sont d’une part l’émission d’une onde de pression, et d’autre part la projection des fragments. L’onde de pression résulte de la détente brutale du gaz contenu dans la capacité, ou de la vapeur si la capacité contient un liquide surchauffé. Ce rapport présente des méthodes globales de prédiction des effets : les méthodes Baker et UFIP et les méthodes TAC-TNT, PROJEX et DIFREX développées par l’INERIS.

Le rapport Omega 2 présente une synthèse de l’état des connaissances sur le phénomène de feux industriels.
La version de 2014 est une mise à jour de celle de 2002, qui la complète notamment concernant les feux d'entrepôts (méthode FLUMILOG).

    L’objet de ce référentiel est de présenter :

  • Dans la partie commune, les généralités communes aux feux de liquides et de solides, des modes de transferts de chaleur d’un incendie avant de détailler le cas du rayonnement thermique,
  • Dans la partie A relative aux feux de liquides : les différentes corrélations permettant de caractériser la flamme d’un incendie de liquide (feu de nappe) et les grands principes de 2 outils de calculs développés par l’INERIS : FNAP et celui annexé à la circulaire du 31/01/07 (abrogée par la circulaire du 10 mai 2010) relative aux études de dangers des dépôts d’hydrocarbures,
  • Dans la partie B relative aux feux de solides : les principes retenus dans la méthode issue du projet FLUMILOG qui permet de calculer les distances d’effet associées à l’incendie d’entrepôts comportant une ou plusieurs cellules de stockage, de prendre en compte des produits divers dans leurs composition, leurs modes de stockages et enfin les caractéristiques de la cellule (structure, parois et toiture).
  • Les trois parties sont accessibles séparément ci-dessous. Une version fusionnée des trois parties est accessible via ce lien.

    Version 2017 mise à jour
    L'objectif de ce document est de : - dégager, sur la base d'accidents passés et de différents essais instrumentés, une typologie et une théorie du phénomène de BLEVE, - présenter une synthèse de quelques modèles disponibles pour décrire les effets thermiques engendré par un BLEVE, en comparant des simulations à des résultats d'essais et au retour d'expérience d'accidents passés, - ouvrir quelques pistes pour la prévention du BLEVE. Ce rapport technique présente l'analyse de l'INERIS et ne préjuge en rien des décisions qui pourraient être prises par les Pouvoirs Publics, notamment sur le plan réglementaire.

    Phénomène d'UVCE (Circulaire du 10 mai 2010)
    Guide d’élaboration et de lecture des études de dangers pour les établissements soumis à autorisation avec servitude (révision du guide de 2003)

    Fiche 3 : Les phénomènes dangereux associés aux GPL dans les établissements de stockage hors raffineries et pétrochimie - l'UVCE

    [Circulaire du 10 mai 2010]

    Note d’accompagnement du modèle permettant d’évaluer les effets thermiques liés au phénomène de pressurisation lente de bac atmosphérique à toit fixe de liquides inflammables pris dans un incendie extérieur

      En 2008-2009, un groupe de travail composé de représentants de la profession pétrolière, d’experts et de représentants de l’administration a examiné les éléments techniques nouveaux susceptibles d’aboutir à un modèle simple d’utilisation, raisonnablement majorant dans son ensemble et reproductible, pour simuler les effets thermiques de la boule de feu produite par le phénomène de pressurisation lente d’un bac atmosphérique à toit fixe de liquides inflammables pris dans un incendie extérieur. Ce modèle a fait l’objet d’un consensus des différents membres du groupe de travail.
        Cette note a pour objectif de préciser les limites d'utilisation du modèle compte tenu de l’importance de certains facteurs tels que le différentiel entre la pression de rupture de la liaison robe/toit du bac et celle de la liaison robe/fond ou certaines propriétés du produit stocké.
          L'outil de calcul est disponible dans le menu Outils/Outils de calcul PRIMARISK (identifiants requis)

    La corrosion est le phénomène de dégradation d'un substrat métallique, sous l’action du milieu ambiant. Elle correspond au retour de la matière à son état le plus stable. Dans le cas du fer, par exemple, la forme stable dans la nature n’est pas le métal mais l’oxyde, c’est pourquoi une pièce en acier exposée sans protection à une atmosphère humide tend à se transformer en rouille (oxyde de fer hydratés).
    Les phénomènes de corrosion sont généralement classés en deux grandes catégories :
    - La corrosion électrochimique (ou corrosion humide)
    - La corrosion à haute température (ou corrosion sèche)
    Ce document n’abordera que la corrosion électrochimique pour laquelle la protection cathodique peut être efficace et ne concerne que les ouvrages enterrés ou immergés. Cette catégorie représente par ailleurs la grande majorité des problèmes de corrosion rencontrés car liée à la présence de l’eau au contact des métaux. C’est le cas en particulier des environnements naturels, tels que les eaux douces, l'eau de mer ou les sols. C’est aussi le cas de la plupart des milieux liquides de l’industrie, ainsi que des gaz conduisant à des condensations liquides contenant de l’eau (seulement si l’eau est acide ou contient de l’oxygène dissous).

    Fiche décrivant les essais normalisés relatifs à la sécurité des procédés mettant en oeuvre poudres ou poussières combustibles, liquides et/ou gaz inflammables.

    Une soupape est un organe de sécurité : sa sollicitation doit être exceptionnelle. Sa position normale est la position fermée. Une soupape est conçue pour évacuer un débit gazeux et/ou liquide lorsque la pression du produit est supérieure à la pression de tarage de la soupape. La soupape commence à s’ouvrir à la pression de tarage de la soupape. Lorsque la pression interne redescend en dessous d’un seuil de pression inférieur à la pression de tarage, la soupape se referme.
    L’ouverture de la soupape n’intervient généralement qu’après l’action d’autres dispositifs de limitation de pression (mise en sécurité par pressostat de pression haute, mise en sécurité par détection de niveau très haut dans le cas d’un sur-remplissage…).

    Le toit flottant permet d'éviter la présence d'un ciel gazeux qui est une source de pertes de produits pour les réservoirs à toit fixe. Le toit flottant est posé directement sur la surface du liquide. Le surcoût entraîné par la construction du toit flottant est compensé par les gains réalisés de par la préservation du stock. De plus, il limite la pollution atmosphérique, comme l'exige la réglementation.
    Les réservoirs à toit flottant sont principalement utilisés pour le stockage de liquides volatiles, dont la tension de vapeur absolue à température ambiante est comprise entre 0.1 et 0.75 bar où dont le point éclair est inférieur à 55°C. Tel est le cas des pétroles bruts, des naphtas, des diverses essences et carburants.
    Le toit flottant est un disque mobile qui flotte sur le liquide en suivant les mouvements de descente et de montée du produit. Pour permettre ces déplacements, un espace annulaire libre existe entre le toit et la robe du réservoir. Cet espace est obturé par un système d'étanchéité déformante qui permet au toit de coulisser sans contrainte à l'intérieur de la robe.
    Ces toits sont exposés aux intempéries et doivent donc être conçus pour résister aux effets du vent, de la pluie et de la neige. Ils sont calculés sur un liquide de 70 kg/m3 de masse volumique, en supportant une charge d'eaux pluviales correspondant à une chute de 250mm pendant 24 h, en supposant que le système de drainage est inopérant. Lorsque le toit est au repos sur le fond du réservoir, il doit pouvoir soutenir une surcharge de 120 daN/m2 sans accumulation d'eau. Il y a deux types de toit flottant : à simple pont ou à double pont.