La mise sous talus permet de protéger les sphères contre d’éventuelles agressions thermiques ou mécaniques. Elle permet aussi d'implanter un réservoir neuf de grande taille pour une emprise au sol extrêmement limitée.
La technique de couverture des réservoirs par une épaisseur de 0,60 m de Texsol a été reconnue équivalente à la mise sous talus de terre (épaisseur 1 m.) de ces mêmes réservoirs au sens de l’arrêté du 9 novembre 1989 relatif aux conditions d’éloignement auxquelles est subordonnée la délivrance de l’autorisation des nouveaux réservoirs de gaz inflammables liquéfiés.
La protection par recouvrement de terre est une pratique courante utilisée depuis plusieurs années pour protéger les réservoirs de produits dangereux. Elle concerne principalement les réservoirs contenant des Gaz Inflammables Liquéfiés (G.I.L.) et plus particulièrement les Gaz de Pétrole Liquéfiés (G.P.L.), mais aussi les hydrocarbures liquides. Si dans le cas des G.I.L les réservoirs sont le plus souvent posés sur le sol puis recouverts d’une couche de terre (sous talus) ou d’un matériau équivalent, dans le cas des hydrocarbures liquides les réservoirs sont enterrés (c'est-à-dire placés sous le niveau naturel du sol). Pour ces derniers il s’agit de réservoirs de faibles capacités, c’est à dire de quelques centaines de mètres cube de capacité au plus. Cette technique est principalement mise en oeuvre dans les installations de distribution de carburants (stations services par exemple) mais aussi sur les sites industriels (stockage de combustibles, …).
L'INERIS développe des fiches de synthèse sur les barrières techniques de sécurité. Elles présentent pour un dispositif de sécurité les informations suivantes :
Cette fiche concerne les moyens fixes de lutte contre l'incendie. La mise en place d'une stratégie de lutte contre l'incendie permet de faire face aux incendies susceptibles de se produire dans des installations de stockages de substances inflammables de type bacs ou sphères, unités de process, entrepôts, etc. Les moyens fixes de lutte contre l'incendie visent à refroidir des équipements à proximité.
La fonction de sécurité associée à un mur ou une paroi coupe-feu est d'éviter la propagation d’un incendie d'un local à l’autre. Dans les entrepôts, les murs séparatifs coupe-feu sont notamment mis en œuvre pour le compartimentage en cellules de tailles réduites, afin de faire obstacle pendant une durée plus ou moins longue à la propagation du feu de la zone sinistrée vers une autre. Les murs coupe-feu permettent ainsi de limiter la taille de la zone en feu, ce qui a pour effet :
• de réduire les besoins en eau d’extinction ;
• de réduire les effets thermiques potentiels sur les cibles par diminution de la surface en feu (les flammes sont moins hautes) et/ou diminution de la façade rayonnante (longueur du front de flamme plus faible).
Cette fiche fournit des informations et des conseils sur la façon d’évaluer leur niveau de performance. Les éléments de cette fiche permettent de vérifier le respect des critères de performance tels qu’ils sont définis dans l'OMEGA 10 en termes
d'« efficacité », de « temps de réponse » et de « niveau de confiance ».
L'objectif de ce document est de réaliser un bilan sur l'utilisation industrielle du peroxyde d'hydrogène, les dangers associés, son classement selon les différentes réglementations, les bonnes pratiques et notre retour d'expérience sur le domaine.
Nom : Occupational Health Guidelines for chemical Hazards
Type de source : Base de données
Langue : Anglais
Prix : Accès Gratuit
Le référentiel oméga 13 est composé de trois parties :
• La première traite de la caractérisation expérimentale de ces phénomènes,
• La deuxième traite de la modélisation du boil-over couche mince permettant de calculer les distances d'effet associées à ce phénomène,
• La troisième partie porte sur la modélisation du boil-over classique afin de calculer les distances d'effet associées à ce phénomène.
De plus, pour chacun des phénomènes, les limites d’utilisation des modèles sont précisées avant de proposer des travaux à réaliser pour améliorer la modélisation de ces phénomènes dangereux.
Le rapport Omega-15 présente une synthèse de l’état des connaissances sur le phénomène d’éclatement de capacités, comme par exemple les stockages atmosphériques ou sous pression, présentant une phase gazeuse sous pression au moment de la rupture.
Les effets sur l’environnement de l’éclatement d’une capacité abordés dans ce rapport sont d’une part l’émission d’une onde de pression, et d’autre part la projection des fragments. L’onde de pression résulte de la détente brutale du gaz contenu dans la capacité, ou de la vapeur si la capacité contient un liquide surchauffé. Ce rapport présente des méthodes globales de prédiction des effets : les méthodes Baker et UFIP et les méthodes TAC-TNT, PROJEX et DIFREX développées par l’INERIS.
Les incendies survenus en 2019 et, en particulier celui de Normandie Logistique / Lubrizol ont mis en évidence l’importance de mieux caractériser les émissions, en particulier atmosphériques, en cas desinistre. Cette nécessité concerne à la fois les substances pouvant induire des effets de toxicité aigüe, mais également celles pouvant être à l’origine d’effets chroniques. Au-delà de cet incendie, le retourd’expérience sur les incendies majeurs met en évidence de nombreuses situations, dans lesquelles la composition des fumées et leur éventuel impact sur l’environnement et la santé des riverains peuvent poser question.Pour répondre à ce besoin, l'Ineris a réalisé une analyse théorique, bibliographique et expérimentale.L’analyse bibliographique montre que, si des données existent, elles sont généralement dispersées et il est rare de trouver dans la littérature, les facteurs d’émissions pour les différentes familles chimiques d’intérêt représentatifs d’une situation précise. Elle met également en évidence la variabilité des facteurs d’émission, en fonction de la configuration de l’incendie : pour un même produit des conditions de feu différentes conduisent à des facteurs d’émissions sensiblement différents.Sur le plan théorique, s’il est possible de déterminer des grandes tendances concernant les mécanismes de formation des polluants, la complexité des réactions chimiques mises en œuvre lors des incendiessont telles, que la prédiction des facteurs d’émissions reste aujourd’hui impossible.Une analyse expérimentale des émissions peut alors permettre d’apporter des éléments relatifs à la quantification des facteurs d’émissions ou, plus exactement, des ordres de grandeurs de ces facteurs d’émissions. Toutefois, si la mesure de certains composés est relativement classique et simple à mettre en œuvre, la mesure de l’ensemble des facteurs d’émissions lors d’un incendie en laboratoire exige la mise en place de manière simultanée de techniques complexes, pour la réalisation des prélèvements et leur analyse. Dans le cadre de ce travail, une douzaine d’essais a été réalisée afin de fournir des éléments relatifs aux facteurs d’émission de substances émises par la combustion de bois ou des plastiques, ou de produits combustibles, comme les batteries ou du matériel informatique.Au-delà de la composition des fumées, ce rapport propose différentes méthodes, basées sur les éléments disponibles dans la littérature, pour caractériser le terme source de l’incendie et notamment le débit de fumées et les caractéristiques du mélange air et fumées. Ces données permettent ensuite de calculer la dispersion du panache au moyen de modèles numériques, tant pour les effets aigus en champ proche, que pour les dépôts potentiels à plus grande distance.Ce rapport fournit également des éléments relatifs au comportement des polluants émis dans l’environnement, comme leur persistance ou leur toxicité.
Le rapport Omega 2 présente une synthèse de l’état des connaissances sur le phénomène de feux industriels.
La version de 2014 est une mise à jour de celle de 2002, qui la complète notamment concernant les feux d'entrepôts (méthode FLUMILOG).
L’objet de ce référentiel est de présenter :
Les trois parties sont accessibles séparément ci-dessous. Une version fusionnée des trois parties est accessible via ce lien.