Phénomènes dangereux

Libération d’énergie ou de substance produisant des effets, au sens de l’arrêté du 29/09/2005, susceptibles d’infliger un dommage à des cibles (ou éléments vulnérables) vivantes ou matérielles, sans préjuger l’existence de ces dernières. C’est une « Source potentielle de dommages» (ISO/CEI 51)
    Note : un phénomène est une libération de tout ou partie d’un potentiel de danger, la concrétisation d'un aléa. Ex : feu de nappe, feu torche, BLEVE, Boil Over, explosion, (U)VCE, dispersion d’un nuage de gaz toxique…

Calcul d'aérage en réseau en transitoire.
New Vendis est un code de calcul d'aéraulique en réseau de ventilation, dont l’architecture est adaptée pour échanger des informations avec un code de calcul externe (CFD ou autre). Il permet la prise en compte de nombreux effets accidentels et naturels propres à un réseau de ventilation.
Ce code a été développé à l'INERIS. Il est décrit dans le rapport final du projet qui a supporté son développement, intitulé
"Mise au point d'un outil de simulation de situations accidentelles en réseaux souterrains", disponible ici.

La mise sous talus permet de protéger les sphères contre d’éventuelles agressions thermiques ou mécaniques. Elle permet aussi d'implanter un réservoir neuf de grande taille pour une emprise au sol extrêmement limitée.
La technique de couverture des réservoirs par une épaisseur de 0,60 m de Texsol a été reconnue équivalente à la mise sous talus de terre (épaisseur 1 m.) de ces mêmes réservoirs au sens de l’arrêté du 9 novembre 1989 relatif aux conditions d’éloignement auxquelles est subordonnée la délivrance de l’autorisation des nouveaux réservoirs de gaz inflammables liquéfiés.

Modèle de calcul de la dispersion d'un gaz dans l'air

    Les modèles CFD (Computational Fluid Dynamics) sont des modèles de simulation de Mécanique des Fluides permettant de simuler des écoulements en configurations complexes. Ce type de modèle a beaucoup d'applications dans le domaine de l'ingénierie.
    Les modèles numériques CFD de dispersion atmosphérique permettent de simuler la dispersion atmosphérique de gaz émis de manière chronique ou accidentelle en prenant en compte l’ensemble des phénomènes intervenant de façon significative sur la dispersion, qu’ils soient liés à l’atmosphère comme la turbulence thermique, ou au site comme les obstacles ou le relief.
    Ces modèles s’attachent donc à résoudre directement le système d’équations physiques qui gouverne la dispersion (équations de Navier-Stokes) sans le dégénérer comme dans la démarche des modèles de type intégral.
    La résolution de ce système est numérique, d'où l’appellation « Computational Fluid Dynamics » (CFD) ou encore « Mécanique des Fluides Numérique » (MFN). Les équations sont résolues en discrétisant l'écoulement sur un maillage généralement tridimensionnel.

    L'utilisation des outils de calcul basés sur des modèles CFD pour la modélisation de la dispersion atmosphérique est décrite dans le rapport Oméga 12 sur la dispersion atmosphérique.

Le modèle de la flamme ponctuelle est décrit dans le rapport Oméga 2 sur les feux industriels.

Il est basé sur les hypothèses suivantes :
1. la flamme est assimilée à une source ponctuelle,
2. cette source ponctuelle est supposée rayonner avec une puissance équivalente à celle de la totalité de la flamme,
3. la densité de flux thermique radiatif reçue varie inversement au carré de la distance entre la source et la cible.

Modèle de calcul de la dispersion d'un gaz dans l'air Un modèle gaussien est basé sur l'hypothèse qu'un gaz passif va se disperser du fait de la seule action du fluide porteur, l’air. Le transport et la diffusion du gaz dépendent alors uniquement du vent et de la turbulence atmosphérique d’origine mécanique ou thermique. En négligeant la diffusion moléculaire et en considérant la diffusion turbulente homogène et isotrope, ainsi qu'un champ de vent uniforme dans l'espace, la concentration de produit est supposée suivre une distribution gaussienne le long des plans perpendiculaires à la direction du rejet. L'utilisation des modèles gaussiens pour la modélisation de la dispersion atmosphérique est décrite dans le rapport Oméga 12 sur la dispersion atmosphérique.

Modèle de calcul de la dispersion d'un gaz dans l'air

    Lorsque le rejet est tel qu’il perturbe l’écoulement atmosphérique de l’air, l’emploi d’un modèle gaussien de dispersion atmosphérique est inadapté. Des mécanismes physiques non pris en compte par les modèles gaussiens doivent être considérés, tels que :
  • - les effets de turbulence dynamique, pour les rejets sous forme de jet à grande vitesse d’émission ;
  • - les effets de gravité, pour les rejets de gaz lourds ;
  • - les effets de flottabilité pour les rejets de gaz légers.
  • L’emploi d’un modèle intégral permet de décrire ces mécanismes. Ce type de modèle est basé sur les équations de la mécanique des fluides dont le système d’équations est suffisamment dégénéré pour permettre une résolution rapide. Cette simplification se traduit
    par l’introduction de paramètres représentant globalement les mécanismes non modélisés.
    L'utilisation des modèles intégraux pour la modélisation de la dispersion atmosphérique est décrite dans le rapport Oméga 12 sur la dispersion atmosphérique.

Les modèles numériques tri-dimensionnels de dispersion (CFD) permettent de simuler les rejets de gaz en prenant en compte l’ensemble des phénomènes intervenant de façon significative sur la dispersion, qu’ils soient liés à l’atmosphère comme la turbulence thermique, ou au site comme les obstacles ou le relief.

Ces modèles s’attachent donc à résoudre directement le système d’équations physiques qui gouverne la dispersion sans le dégénérer comme dans la démarche des modèles de type intégral.
Le système d’équations du modèle physique est composé de :

  • la conservation de la quantité de mouvement ;
  • la conservation de l’énergie ;
  • la conservation de la masse d’air ;
  • la conservation de la quantité de produit ;
  • l’équation d’état du mélange gazeux ;
  • l’équation donnant la masse molaire du mélange.
  • A ces équations peuvent bien sûr être ajoutées d’autres équations afin de tenir compte de
    l’humidité, ou encore d’éventuelles réactions chimiques...

    L'utilisation des modèles CFD pour la modélisation de la dispersion atmosphérique est décrite dans le rapport Oméga 12 sur la dispersion atmosphérique.

    L'INERIS développe des fiches de synthèse sur les barrières techniques de sécurité. Elles présentent pour un dispositif de sécurité les informations suivantes :

    • - les fonctions de sécurité à réaliser;
    • - les technologies utilisées et principes de fonctionnement;
    • - les textes réglementaires et normatifs;
    • - les éléments de retour d'expérience;
    • - les éléments d'évaluation de la performance (efficacité, temps de réponse, maintenabilité, niveau de confiance).

    Cette fiche concerne les moyens fixes de lutte contre l'incendie. La mise en place d'une stratégie de lutte contre l'incendie permet de faire face aux incendies susceptibles de se produire dans des installations de stockages de substances inflammables de type bacs ou sphères, unités de process, entrepôts, etc. Les moyens fixes de lutte contre l'incendie visent à refroidir des équipements à proximité.

    Titre: MTH - BA Lathen
    Auteurs: TüV Norddeutschland (Germany)- Riso National Research Laboratory (Denmark)
    Source: Rediphem , v1_lati.zip
    Référence : Nielsen, M., & Jensen, N. O. (1991). Continuous release of dense gas, field experiments with obstacles. In Final Report on Project BA.X2, Riso National Laboratory, Denmark, pp. 1-27.
    Description : La campagne LATHEN a été conduite par Riso et TüV Norddeutschland pour étudier le comportement et la dispersion du propane liquéfié rejeté de manière continue dans une zone avec obstacles.

    La fonction de sécurité associée à un mur ou une paroi coupe-feu est d'éviter la propagation d’un incendie d'un local à l’autre. Dans les entrepôts, les murs séparatifs coupe-feu sont notamment mis en œuvre pour le compartimentage en cellules de tailles réduites, afin de faire obstacle pendant une durée plus ou moins longue à la propagation du feu de la zone sinistrée vers une autre. Les murs coupe-feu permettent ainsi de limiter la taille de la zone en feu, ce qui a pour effet :

    • de réduire les besoins en eau d’extinction ;
    • de réduire les effets thermiques potentiels sur les cibles par diminution de la surface en feu (les flammes sont moins hautes) et/ou diminution de la façade rayonnante (longueur du front de flamme plus faible).
    Cette fiche fournit des informations et des conseils sur la façon d’évaluer leur niveau de performance. Les éléments de cette fiche permettent de vérifier le respect des critères de performance tels qu’ils sont définis dans l'OMEGA 10 en termes
    d'« efficacité », de « temps de réponse » et de « niveau de confiance ».

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