Explosion

Réaction soudaine d'oxydation ou de décomposition produisant une augmentation de température, de pression, ou des deux simultanément. NF EN 1127-1

Le rapport décrit un outil de simulation développé par l'INERIS pour simuler les effets des explosions de poussières.

Le logiciel EFFEX permet de simuler le développement d'une explosion à l'intérieur d'une enceinte en tenant compte :
- de la présence éventuelle d'ouvertures permanentes,
- de l'éclatement d'une ou plusieurs parois,
- de la projection progressive des fragments de ces parois.
Les résultats finaux sont l'évolution de la surpression interne en fonction du temps et les caractéristiques de la trajectoire des fragments.

Un rideau d'eau fixe est constitué, en bout de chaîne, par une tuyère sur laquelle sont fixées des buses à intervalle régulier. L'ensemble des pulvérisations forme l'écran d'eau, constitué d'une multitude de gouttelettes. Dans la plupart des cas, la géométrie obtenue pour chaque pulvérisation est conique (cône plein ou creux) avec un angle d'ouverture de 30 à 120° suivant les propriétés des buses.
Un rideau d'eau mobile est constitué par un ensemble lance – déflecteur qui transforme le jet bâton en jet "queue de paon" (180 ou 360°). Dans ce cas, l'écran d'eau est un film très fin, différent du rideau d'eau obtenu par pulvérisation (buse).

L’INERIS a réalisé des calculs de modélisation des distances d’effets des scénarios majorants pour les principaux cas types rencontrés sur des sites de méthanisation de taille agricole et industrielle.

    Les scénarios accidentels concernent sur trois équipements principaux mettant en œuvre du biogaz d’une unité de méthanisation : un digesteur (méthaniseur), un gazomètre (stockage de biogaz) et des canalisations de transfert de biogaz en aérien et dans des locaux.
      Ce rapport propose des distances d’effets (explosion, incendie, dispersion toxique) qui serviront d’aide à la décision pour de nombreux industriels ou les pouvoirs publics, d’où l’importance des conditions d’apparition des types de scénarios accidentels retenus et des hypothèses prises en compte dans la modélisation.

Une soupape est un organe de sécurité : sa sollicitation doit être exceptionnelle. Sa position normale est la position fermée. Une soupape est conçue pour évacuer un débit gazeux et/ou liquide lorsque la pression du produit est supérieure à la pression de tarage de la soupape. La soupape commence à s’ouvrir à la pression de tarage de la soupape. Lorsque la pression interne redescend en dessous d’un seuil de pression inférieur à la pression de tarage, la soupape se referme.
L’ouverture de la soupape n’intervient généralement qu’après l’action d’autres dispositifs de limitation de pression (mise en sécurité par pressostat de pression haute, mise en sécurité par détection de niveau très haut dans le cas d’un sur-remplissage…).

L’INERIS a conduit en 2015 une campagne d’essais sur les performances des détecteurs de gaz inflammables à poste fixe, lorsqu’ils sont exposés à de fortes ou très fortes concentrations de gaz. Ce rapport présente la synthèse des résultats.

Le toit flottant permet d'éviter la présence d'un ciel gazeux qui est une source de pertes de produits pour les réservoirs à toit fixe. Le toit flottant est posé directement sur la surface du liquide. Le surcoût entraîné par la construction du toit flottant est compensé par les gains réalisés de par la préservation du stock. De plus, il limite la pollution atmosphérique, comme l'exige la réglementation.
Les réservoirs à toit flottant sont principalement utilisés pour le stockage de liquides volatiles, dont la tension de vapeur absolue à température ambiante est comprise entre 0.1 et 0.75 bar où dont le point éclair est inférieur à 55°C. Tel est le cas des pétroles bruts, des naphtas, des diverses essences et carburants.
Le toit flottant est un disque mobile qui flotte sur le liquide en suivant les mouvements de descente et de montée du produit. Pour permettre ces déplacements, un espace annulaire libre existe entre le toit et la robe du réservoir. Cet espace est obturé par un système d'étanchéité déformante qui permet au toit de coulisser sans contrainte à l'intérieur de la robe.
Ces toits sont exposés aux intempéries et doivent donc être conçus pour résister aux effets du vent, de la pluie et de la neige. Ils sont calculés sur un liquide de 70 kg/m3 de masse volumique, en supportant une charge d'eaux pluviales correspondant à une chute de 250mm pendant 24 h, en supposant que le système de drainage est inopérant. Lorsque le toit est au repos sur le fond du réservoir, il doit pouvoir soutenir une surcharge de 120 daN/m2 sans accumulation d'eau. Il y a deux types de toit flottant : à simple pont ou à double pont.

Modèle de calcul des effets d'un BLEVE développé par S. Shield au TRC.

    Les principales publications décrivant ce modèle sont
    SHIELD, 1993, A model to Predict Radiant Heat and Blast Hazards from LPG BLEVE, AIChE Symposium Series heat Transfer, Atlanta 1993.
    SHIELD, 1995b, The modeling of BLEVE fireball transients , Major Hazards onshore and offshore II, IChemE symp. Series 139, 25/10/95.
      L'outil de calcul BLEVE de l'INERIS est basé sur ce modèle.
        >>> Pour plus de détails sur le phénomène de BLEVE et les modèles existants, consulter l'Omega 5