Rapports Oméga


Le rapport Omega-15 présente une synthèse de l’état des connaissances sur le phénomène d’éclatement de capacités, comme par exemple les stockages atmosphériques ou sous pression, présentant une phase gazeuse sous pression au moment de la rupture.
Les effets sur l’environnement de l’éclatement d’une capacité abordés dans ce rapport sont d’une part l’émission d’une onde de pression, et d’autre part la projection des fragments. L’onde de pression résulte de la détente brutale du gaz contenu dans la capacité, ou de la vapeur si la capacité contient un liquide surchauffé. Ce rapport présente des méthodes globales de prédiction des effets : les méthodes Baker et UFIP et les méthodes TAC-TNT, PROJEX et DIFREX développées par l’INERIS.

Les incendies survenus en 2019 et, en particulier celui de Normandie Logistique / Lubrizol ont mis en évidence l’importance de mieux caractériser les émissions, en particulier atmosphériques, en cas desinistre. Cette nécessité concerne à la fois les substances pouvant induire des effets de toxicité aigüe, mais également celles pouvant être à l’origine d’effets chroniques. Au-delà de cet incendie, le retourd’expérience sur les incendies majeurs met en évidence de nombreuses situations, dans lesquelles la  composition  des  fumées  et  leur éventuel impact sur l’environnement et la santé des riverains peuvent poser question.Pour répondre à ce besoin, l'Ineris a réalisé une analyse théorique, bibliographique et expérimentale.L’analyse bibliographique montre que, si des données existent, elles sont généralement dispersées et il est rare de  trouver dans la littérature, les facteurs  d’émissions pour les différentes familles chimiques d’intérêt représentatifs d’une situation précise. Elle met également en évidence la variabilité des facteurs d’émission, en fonction de la configuration de l’incendie : pour un même produit des conditions de feu différentes conduisent à des facteurs d’émissions sensiblement différents.Sur le plan théorique, s’il est possible de déterminer des grandes tendances concernant les mécanismes de formation des polluants, la complexité des réactions chimiques mises en œuvre lors des incendiessont telles, que la prédiction des facteurs d’émissions reste aujourd’hui impossible.Une  analyse  expérimentale des émissions peut alors permettre d’apporter des éléments relatifs à la quantification des facteurs  d’émissions  ou,  plus  exactement, des ordres de grandeurs de ces facteurs d’émissions. Toutefois, si la mesure de certains composés est relativement classique et simple à mettre en œuvre, la mesure de l’ensemble des facteurs d’émissions lors d’un incendie en laboratoire exige la mise en place de manière simultanée de techniques complexes, pour la réalisation des prélèvements et leur analyse. Dans le cadre de ce travail, une douzaine d’essais a été réalisée afin de fournir des éléments relatifs aux facteurs d’émission de substances émises par la combustion de bois ou des plastiques, ou de produits combustibles, comme les batteries ou du matériel informatique.Au-delà de la composition des fumées, ce rapport propose différentes méthodes, basées sur les éléments disponibles dans la littérature, pour caractériser le terme source de l’incendie et notamment le débit de fumées et les caractéristiques du mélange air et fumées. Ces données permettent ensuite de calculer la dispersion du panache au moyen de modèles numériques, tant pour les effets aigus en champ proche, que pour les dépôts potentiels à plus grande distance.Ce  rapport  fournit  également  des  éléments  relatifs  au  comportement  des  polluants  émis  dans l’environnement, comme leur persistance ou leur toxicité.

La sécurité des procédés chimiques

    L’objet du document est de présenter la démarche adoptée par l’INERIS pour l’étude de la sécurité des procédés chimiques. Il s’inscrit dans une démarche de valorisation du savoir-faire de l’INERIS auprès des pouvoirs publics, des industriels et du public. L’objectif de ce document est de :
  •  décrire le phénomène d'emballement thermique et les conditions qui y conduisent,
  •  faire le point sur les principales conséquences potentielles d'un emballement de réaction,
  •  présenter les moyens expérimentaux de caractérisation de la réactivité des substances, et les moyens de modélisation des procédés chimiques,
  •  décrire les principaux dispositifs de protection des réacteurs,
  •  introduire les perspectives ouvertes par les techniques d'intensification des procédés.

Détermination des grandeurs caractéristiques du terme source nécessaires à l’utilisation d’un modèle de dispersion atmosphérique des rejets accidentels

Le rapport Omega 2 présente une synthèse de l’état des connaissances sur le phénomène de feux industriels.
La version de 2014 est une mise à jour de celle de 2002, qui la complète notamment concernant les feux d'entrepôts (méthode FLUMILOG).

    L’objet de ce référentiel est de présenter :

  • Dans la partie commune, les généralités communes aux feux de liquides et de solides, des modes de transferts de chaleur d’un incendie avant de détailler le cas du rayonnement thermique,
  • Dans la partie A relative aux feux de liquides : les différentes corrélations permettant de caractériser la flamme d’un incendie de liquide (feu de nappe) et les grands principes de 2 outils de calculs développés par l’INERIS : FNAP et celui annexé à la circulaire du 31/01/07 (abrogée par la circulaire du 10 mai 2010) relative aux études de dangers des dépôts d’hydrocarbures,
  • Dans la partie B relative aux feux de solides : les principes retenus dans la méthode issue du projet FLUMILOG qui permet de calculer les distances d’effet associées à l’incendie d’entrepôts comportant une ou plusieurs cellules de stockage, de prendre en compte des produits divers dans leurs composition, leurs modes de stockages et enfin les caractéristiques de la cellule (structure, parois et toiture).
  • Les trois parties sont accessibles séparément ci-dessous. Une version fusionnée des trois parties est accessible via ce lien.

    The scope of this document is to describe a method inspired from the guide "Omega 10 - Method for evaluating technical safety barriers (French) applied to human safety barriers and evaluate their performance. Both approaches thus present some similarities. Usng both of them allows to evaluate the whole architecture dedicated to safety of industrial plants. The report is the second version of the document and was based on the first Ω20 report dated December 2006.

    L'objectif du présent document est de proposer une démarche s’inspirant de celle développée dans le rapport oméga 10 (démarche d'évaluation des barrières techniques de sécurité) appliquée aux barrières humaines de sécurité et d'évaluer leur performances. Les deux démarches présentent ainsi des similitudes utiles sur un plan pédagogique et leur application conjointe permet d'évaluer l'ensemble de l'architecture dédiée à la sécurité sur des installations industrielles. Ce rapport est la seconde version du document et a été rédigé sur la base du premier rapport oméga 20 daté de décembre 2006.

    Les détecteurs de gaz, fixes ou portables, sont utilisés dans de nombreuses industries avec des activités variées : chimie, pétrochimie, chimie fine, entretien de réseaux souterrains, transport de gaz, travail en milieu confiné... Les détecteurs de gaz fixes sont les premiers éléments des systèmes instrumentés de sécurité dans plus de 70 % des sites industriels. Les détecteurs de gaz portables, quant à eux, remplissent seuls une fonction de sécurité (autonomes). Fixes ou portables, les détecteurs de gaz concourent à la maîtrise des risques industriels et à la protection des travailleurs, face aux risques d'inflammation / d'explosion, de toxicité ou de déficience en oxygène lors de la présence de gaz ou de vapeurs dangereux.
    Ce document a pour objectif de fournir des indications pour aider les utilisateurs à faire leur choix parmi les différents détecteurs (en termes de technologies) sur le marché, et à assurer la pérennité de leur performance (efficacité, temps de réponse et niveau de confiance), en fonction des contextes d'utilisation.

    Ce rapport présente les approches courantes d’estimation de la probabilité rencontrées dans l’évaluation des risques industriels ainsi que leurs limites. Les approches qualitatives, semi-quantitatives sont abordées et l’approche quantitative est développée. Les différentes sources de données susceptibles d’être employées sont également présentées au regard de l’expérience de l’INERIS dans ce domaine. L’utilisation des données génériques est possible pour des installations à faibles enjeux mais se révèle source d’incertitudes importantes. Ainsi, l’INERIS tend à valoriser la réalisation d’une analyse de risques spécifiques, prenant en compte le retour d’expérience des industriels et l’évaluation des performances des barrières de sécurité en place.