L'INERIS développe des fiches de synthèse sur les barrières techniques de sécurité. Elles présentent pour un dispositif de sécurité les informations suivantes :
Cette fiche concerne les détecteurs d'hydrocarbure liquide destinés à détecter la présence d'hydrocarbure liquide dans les cuvettes de rétention des stockages d'hydrocarbures, et plus généralement dans les cuvettes de rétention des stockages de liquides inflammables (incluant les solvants).
Une chaîne de mesure de pression comprend :
- un corps d’épreuve associé ou non à un diaphragme (interface fluide-capteur),
- un détecteur et transducteur,
- des circuits électriques,
- des raccordements électriques,
- un boîtier ou corps.
Il faut distinguer les capteurs de pression qui mesurent une pression (éventuellement alarmés
à certains seuils) et les pressostats qui détectent un ou deux seuils.
Les capteurs destinés à la mesure des pressions rapidement variables comme c’est le cas pour
la mesure d’une surpression due à une explosion de poussières ou de gaz sont :
- Les capteurs à membrane,
- Les capteurs à élément sensible.
Deux grands types de capteurs permettent de mesurer les températures en continu :
- Les thermocouples,
- Les sondes métalliques.
La technique du thermocouple utilise un circuit comportant deux conducteurs de nature différente. Il apparaît une force électromotrice lorsque la variation de température est appliquée entre les deux soudures du couple ainsi formé. Le générateur thermoélectrique fournit une différence de potentiel (ddp) directement exploitable à l'entrée d'un amplificateur.
La technique des sondes métalliques met en oeuvre une résistance électrique d'un conducteur métallique qui croit avec la température. Les lois de variation étant très régulières, il est possible de les utiliser pour repérer les températures par des mesures de résistance.
L'INERIS développe des fiches de synthèse sur les barrières techniques de sécurité. Elles présentent pour un dispositif de sécurité les informations suivantes :
Cette fiche concerne les détecteurs fixes de gaz ammoniac. Ils sont utilisés comme premier maillon d'une barrière instrumentée de sécurité pour détecter les fuites d'ammoniac en mesurant la concentration de gaz en un point donné. Ces appareils assurent la sous-fonction de sécurité "détection de gaz".
Cette fiche a été mise à jour en 2016, complétée par les résultats d'une étude de 2014 sur les détecteurs de gaz toxiques à poste fixe en situation accidentelle.
L'INERIS développe des fiches de synthèse sur les barrières techniques de sécurité. Elles présentent pour un dispositif de sécurité les informations suivantes :
Cette fiche concerne les détecteurs fixes de gaz chlore. Ils sont utilisés comme premier maillon d'une barrière instrumentée de sécurité pour détecter les fuites de chlore en mesurant la concentration de gaz en un point donné. Ces appareils assurent la sous-fonction de sécurité "détection de gaz".
Cette fiche a été mise à jour en 2016, complétée par les résultats d'une étude de 2014 sur les détecteurs de gaz toxiques à poste fixe en situation accidentelle.
L'INERIS développe des fiches de synthèse sur les barrières techniques de sécurité. Elles présentent pour un dispositif de sécurité les informations suivantes :
Cette fiche concerne les détecteurs fixes de gaz sulfure d'hydrogène. Ils sont utilisés comme premier maillon d'une barrière instrumentée de sécurité pour détecter les fuites de sulfure d'hydrogène en mesurant la concentration de gaz en un point donné. Ces appareils assurent la sous-fonction de sécurité "détection de gaz".
Le principe de ces dispositifs est d’éviter qu’une explosion démarrant dans un équipement ne se propage au reste de l’installation ou à des autres équipements via le réseau de tuyauterie. Une explosion cheminant dans une tuyauterie voit sa vitesse et sa pression augmenter fortement la rendant très rapidement incontrôlable. On peut utiliser un dispositif d’isolement d’explosion ou de découplage afin de stopper ou minimiser les conséquences de cette explosion.
L'évaluation décrite dans ce rapport d'essais s’inscrit dans le cadre du programme DRA-DRC93 2010 « Risques liés aux procédés de méthanisation de la biomasse et des déchets » financé par le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement (MEDDTL).
Les exploitants d’installations de traitement de déchets et de valorisation énergétique sont amenés à suivre la teneur en H2S du biogaz produit dans un objectif de maîtrise des émissions soufrées à l’échappement des appareils de combustion. Afin de les aider dans le choix d’une solution de mesure adaptée, l’INERIS propose ici une évaluation comparative des performances métrologiques et des caractéristiques fonctionnelles d’appareils dédiés à la mesure d’H2S dans le biogaz. Cette évaluation a été menée sur le site d’Urbasys (délégataire de service du Syndicat Intercommunal à vocations multiples - Vallée de l'Yerres et des Sénarts) implanté à Varennes-Jarcy (Essonne).
Cette campagne d’essais de détecteurs de flamme a été réalisée dans le cadre d’un programme d'appui aux pouvoirs publics relatif à l’évaluation des performances des Barrières Techniques de Sécurité (BTS) mises en oeuvre dans l’industrie pour réduire les risques d’accidents majeurs. Les détecteurs de flamme sont utilisés à des fins de sécurité incendie, leur fonction étant de détecter la naissance d’un feu et de déclencher une alarme. Ils sont généralement implantés pour protéger des installations industrielles telles que :
- les raffineries,
- les plateformes de forage et de production offshore,
- les dépôts pétroliers,
- les installations de traitement et de stockage GNL/GPL,
- les turbines à gaz,
- les hangars d’avions.
L’objectif de cette campagne a été de mener une évaluation comparative des performances et des limites d’utilisation des détecteurs de flamme mis sur le marché pour un usage industriel à l’air libre (industrie de process type « oil & gas » - secteur pétrolier/chimie). Les paramètres de performance ont été étudiés, dans des conditions d’utilisation maîtrisées en laboratoire et dans des conditions d’utilisation réelles, pour différents types de feux1. La robustesse des détecteurs de flamme face à des conditions climatiques et des perturbations électromagnétiques sévères, ainsi que la sensibilité aux sources de fausses alarmes, ont également été appréhendées.
Les résultats doivent servir à éclairer les utilisateurs et les pouvoirs publics quant aux points importants à considérer pour ne pas altérer l’efficacité des détecteurs de flamme, notamment lorsqu’ils sont pris en compte dans les études de dangers en tant que composant d’une barrière technique de sécurité.
Les essais ont été réalisés entre 2009 et 2010 en collaboration avec SP Technical Research Institute of Sweden. Cinq constructeurs ont apporté leur concours et une trentaine de détecteurs ont été mis à l’épreuve.
Les détecteurs à photo-ionisation sont principalement utilisés à des fins d’hygiène et de sécurité dans les lieux de travail mais ils peuvent aussi être utilisés à des fins de réduction des émissions industrielles des Composés Organiques Volatils (COV) au titre de la réglementation des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement.
Comme énoncé par l’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité), les principales applications des détecteurs PID portatifs sont les suivantes :
- Protection du personnel, notamment lorsqu’un capteur PID est embarqué dans un appareil de détection multi-gaz
- Recherche de fuites sur installation et détection de niveau de pollution
- Aide à l’établissement d’une stratégie de prélèvement
- Aide à la validation d’un équipement de protection collective
Une campagne d’essais a été menée en 2010 et 2011 selon un protocole établi, en 2009, au sein d’une commission technique de l’EXERA composée des entreprises suivantes : INRS, INERIS, AREVA, LUBRIZOL, TOTAL, VEOLIA. Ce protocole s’est inspiré d’une évaluation déjà réalisée par l’INRS.
L’objectif de cette campagne était de comparer les performances métrologiques de détecteurs PID dans des conditions de laboratoire et de terrain. Cinq appareils de marque différente ont donc été testés sur un banc d’essais spécialement conçu
à cet effet ainsi que sur un site chimique industriel.