Évent de respiration relatif au scénario spécifique de pressurisation lente de bac de stockage atmosphérique de liquide inflammable

L'INERIS développe des fiches de synthèse sur les barrières techniques de sécurité. Elles présentent pour un dispositif de sécurité les informations suivantes :

  • - les fonctions de sécurité à réaliser;
  • - les technologies utilisées et principes de fonctionnement;
  • - les textes réglementaires et normatifs;
  • - les éléments de retour d'expérience;
  • - les éléments d'évaluation de la performance (efficacité, temps de réponse, maintenabilité, niveau de confiance).

Cette fiche concerne les évents de respiration mis en oeuvre sur les réservoirs de liquides inflammables, en vue de se prémunir du phénomène de pressuirsation lente des réservoirs de stockage atmosphérique lorsqu'ils sont pris dans un incendie.
 

Actionnement d’un Bouton de mise en sécurité (type « Arrêt d’urgence »)

L'INERIS développe des fiches de synthèse sur les barrières de sécurité.

Ce document présente le principe de fonctionnement de l’actionnement du bouton d’arrêt d’urgence ainsi que les critères de performance associés.

Détecteur de pression

Une chaîne de mesure de pression comprend :
- un corps d’épreuve associé ou non à un diaphragme (interface fluide-capteur),
- un détecteur et transducteur,
- des circuits électriques,
- des raccordements électriques,
- un boîtier ou corps.
Il faut distinguer les capteurs de pression qui mesurent une pression (éventuellement alarmés
à certains seuils) et les pressostats qui détectent un ou deux seuils.
Les capteurs destinés à la mesure des pressions rapidement variables comme c’est le cas pour
la mesure d’une surpression due à une explosion de poussières ou de gaz sont :
- Les capteurs à membrane,
- Les capteurs à élément sensible.

Dispositifs de non propagation d'explosion (barrière d'extinction, transporteur à vis, cheminée de décharge, vanne à fermeture ultra-rapide, écluse alvéolaire, ...)

Le principe de ces dispositifs est d’éviter qu’une explosion démarrant dans un équipement ne se propage au reste de l’installation ou à des autres équipements via le réseau de tuyauterie. Une explosion cheminant dans une tuyauterie voit sa vitesse et sa pression augmenter fortement la rendant très rapidement incontrôlable. On peut utiliser un dispositif d’isolement d’explosion ou de découplage afin de stopper ou minimiser les conséquences de cette explosion.

OMEGA 22 - Principes et techniques pour la détection des gaz

Les détecteurs de gaz, fixes ou portables, sont utilisés dans de nombreuses industries avec des activités variées : chimie, pétrochimie, chimie fine, entretien de réseaux souterrains, transport de gaz, travail en milieu confiné... Les détecteurs de gaz fixes sont les premiers éléments des systèmes instrumentés de sécurité dans plus de 70 % des sites industriels. Les détecteurs de gaz portables, quant à eux, remplissent seuls une fonction de sécurité (autonomes). Fixes ou portables, les détecteurs de gaz concourent à la maîtrise des risques industriels et à la protection des travailleurs, face aux risques d'inflammation / d'explosion, de toxicité ou de déficience en oxygène lors de la présence de gaz ou de vapeurs dangereux.
Ce document a pour objectif de fournir des indications pour aider les utilisateurs à faire leur choix parmi les différents détecteurs (en termes de technologies) sur le marché, et à assurer la pérennité de leur performance (efficacité, temps de réponse et niveau de confiance), en fonction des contextes d'utilisation.

Mur coupe-feu (Compartimentage)

La fonction de sécurité associée à un mur ou une paroi coupe-feu est d'éviter la propagation d’un incendie d'un local à l’autre. Dans les entrepôts, les murs séparatifs coupe-feu sont notamment mis en œuvre pour le compartimentage en cellules de tailles réduites, afin de faire obstacle pendant une durée plus ou moins longue à la propagation du feu de la zone sinistrée vers une autre. Les murs coupe-feu permettent ainsi de limiter la taille de la zone en feu, ce qui a pour effet :

• de réduire les besoins en eau d’extinction ;
• de réduire les effets thermiques potentiels sur les cibles par diminution de la surface en feu (les flammes sont moins hautes) et/ou diminution de la façade rayonnante (longueur du front de flamme plus faible).
Cette fiche fournit des informations et des conseils sur la façon d’évaluer leur niveau de performance. Les éléments de cette fiche permettent de vérifier le respect des critères de performance tels qu’ils sont définis dans l'OMEGA 10 en termes
d'« efficacité », de « temps de réponse » et de « niveau de confiance ».

Synthèse des résultats de l’étude sur les détecteurs de gaz inflammables à poste fixe en situation accidentelle

L’INERIS a conduit en 2015 une campagne d’essais sur les performances des détecteurs de gaz inflammables à poste fixe, lorsqu’ils sont exposés à de fortes ou très fortes concentrations de gaz. Ce rapport présente la synthèse des résultats.

Soupape de sécurité, soupape d'expansion thermique

Une soupape est un organe de sécurité : sa sollicitation doit être exceptionnelle. Sa position normale est la position fermée. Une soupape est conçue pour évacuer un débit gazeux et/ou liquide lorsque la pression du produit est supérieure à la pression de tarage de la soupape. La soupape commence à s’ouvrir à la pression de tarage de la soupape. Lorsque la pression interne redescend en dessous d’un seuil de pression inférieur à la pression de tarage, la soupape se referme.
L’ouverture de la soupape n’intervient généralement qu’après l’action d’autres dispositifs de limitation de pression (mise en sécurité par pressostat de pression haute, mise en sécurité par détection de niveau très haut dans le cas d’un sur-remplissage…).

Toit flottant

Le toit flottant permet d'éviter la présence d'un ciel gazeux qui est une source de pertes de produits pour les réservoirs à toit fixe. Le toit flottant est posé directement sur la surface du liquide. Le surcoût entraîné par la construction du toit flottant est compensé par les gains réalisés de par la préservation du stock. De plus, il limite la pollution atmosphérique, comme l'exige la réglementation.
Les réservoirs à toit flottant sont principalement utilisés pour le stockage de liquides volatiles, dont la tension de vapeur absolue à température ambiante est comprise entre 0.1 et 0.75 bar où dont le point éclair est inférieur à 55°C. Tel est le cas des pétroles bruts, des naphtas, des diverses essences et carburants.
Le toit flottant est un disque mobile qui flotte sur le liquide en suivant les mouvements de descente et de montée du produit. Pour permettre ces déplacements, un espace annulaire libre existe entre le toit et la robe du réservoir. Cet espace est obturé par un système d'étanchéité déformante qui permet au toit de coulisser sans contrainte à l'intérieur de la robe.
Ces toits sont exposés aux intempéries et doivent donc être conçus pour résister aux effets du vent, de la pluie et de la neige. Ils sont calculés sur un liquide de 70 kg/m3 de masse volumique, en supportant une charge d'eaux pluviales correspondant à une chute de 250mm pendant 24 h, en supposant que le système de drainage est inopérant. Lorsque le toit est au repos sur le fond du réservoir, il doit pouvoir soutenir une surcharge de 120 daN/m2 sans accumulation d'eau. Il y a deux types de toit flottant : à simple pont ou à double pont.

Contenir les rejets

Cuvette de rétention, Capacité de rétention (eaux d'extinction)

Les cuvettes de rétention (fondations et enceintes) ont pour but de recueillir et contenir les produits qui peuvent accidentellement se répandre hors du ou des réservoirs concerné(s) (une cuvette pouvant contenir plusieurs réservoirs si les produits stockés ne sont pas incompatibles). On peut dans un premier temps classer les cuvettes en deux catégories selon qu’elles contiennent ou non des réservoirs : - Les cuvettes contenant un réservoir : elles peuvent être hautes ou basses, compartimentées, en pente ou étagées, - La cuvette qui ne contient pas de réservoirs : les fuites éventuelles de produit issu du réservoir sont guidées sur un sol en pente par des murets de quelques dizaines de centimètres vers la cuvette de rétention située à l’écart des bâtiments et des réservoirs.