Barrière technique de sécurité

Une barrière technique de sécurité est constituée d'un dispositif de sécurité ou d'un système instrumenté de sécurité qui s'oppose à l'enchaînement d'événements susceptibles d'aboutir à un accident. [Glossaire Technique proposé par le GT Méthodologie du Ministère en charge de l'Écologie]
    Ensemble d'éléments techniques nécessaires et suffisants pour assurer une fonction de sécurité. On les appelle aussi des Mesures de Maîtrise des Risques (MMR). [Oméga 10]

Un rideau d'eau fixe est constitué, en bout de chaîne, par une tuyère sur laquelle sont fixées des buses à intervalle régulier. L'ensemble des pulvérisations forme l'écran d'eau, constitué d'une multitude de gouttelettes. Dans la plupart des cas, la géométrie obtenue pour chaque pulvérisation est conique (cône plein ou creux) avec un angle d'ouverture de 30 à 120° suivant les propriétés des buses.
Un rideau d'eau mobile est constitué par un ensemble lance – déflecteur qui transforme le jet bâton en jet "queue de paon" (180 ou 360°). Dans ce cas, l'écran d'eau est un film très fin, différent du rideau d'eau obtenu par pulvérisation (buse).

Une soupape est un organe de sécurité : sa sollicitation doit être exceptionnelle. Sa position normale est la position fermée. Une soupape est conçue pour évacuer un débit gazeux et/ou liquide lorsque la pression du produit est supérieure à la pression de tarage de la soupape. La soupape commence à s’ouvrir à la pression de tarage de la soupape. Lorsque la pression interne redescend en dessous d’un seuil de pression inférieur à la pression de tarage, la soupape se referme.
L’ouverture de la soupape n’intervient généralement qu’après l’action d’autres dispositifs de limitation de pression (mise en sécurité par pressostat de pression haute, mise en sécurité par détection de niveau très haut dans le cas d’un sur-remplissage…).

L’Ineris a conduit en 2013 une campagne d’essais sur les performances des détecteurs de gaz fixes de chlorure d’hydrogène (HCl). L’objectif de cette campagne est d’éclairer les utilisateurs industriels et les pouvoirs publics sur les points importants à considérer pour le choix et l’utilisation de ces détecteurs, notamment lorsqu’ils sont utilisés en tant que composant d’une barrière technique de sécurité. Ce rapport présente la synthèse des performances de cinq détecteurs de chlorure d’hydrogène (HCl) du marché.

L’Ineris a conduit en 2013 une campagne d’essais sur les performances des détecteurs de gaz fixes de fluorure d’hydrogène (HF). L’objectif de cette campagne est d’éclairer les utilisateurs industriels et les pouvoirs publics sur les points importants à considérer pour le choix et l’utilisation de ces détecteurs, notamment lorsqu’ils sont utilisés en tant que composant d’une barrière technique de sécurité.
Ce rapport présente la synthèse des performances de cinq détecteurs de fluorure d’hydrogène (HF) du marché.

L’INERIS a conduit en 2015 une campagne d’essais sur les performances des détecteurs de gaz inflammables à poste fixe, lorsqu’ils sont exposés à de fortes ou très fortes concentrations de gaz. Ce rapport présente la synthèse des résultats.

L’INERIS a conduit en 2014 une campagne d’essais sur les performances des détecteurs de gaz toxiques à poste fixe de Chlore (Cl2), d’ammoniac (NH3) et d’hydrogène sulfuré (H2S), lorsqu’ils sont exposés à de fortes ou très fortes concentrations de gaz. L’objectif de cette campagne est d’éclairer les utilisateurs industriels et les pouvoirs publics sur les points importants à considérer pour le choix et l’utilisation de ces détecteurs, notamment lorsqu’ils sont utilisés en tant que composant d’une barrière technique de sécurité. Ce rapport présente la synthèse des résultats.

L'INERIS développe des fiches de synthèse sur les barrières de sécurité.

Ce rapport présente l’évaluation de la performance des systèmes d’alimentation de secours installés dans les installations industrielles. La fonction de sécurité de ces systèmes est d’assurer un secours de l’alimentation électrique, pendant une durée définie, en cas de défaillance du réseau électrique. Deux technologies sont étudiées : les groupes électrogènes et les Alimentations Sans Interruption (ASI). L’évaluation de la performance de ces systèmes repose sur l’analyse des critères d’efficacité, de temps de réponse, de maintenabilité et de Niveau de Confiance.

Le toit flottant permet d'éviter la présence d'un ciel gazeux qui est une source de pertes de produits pour les réservoirs à toit fixe. Le toit flottant est posé directement sur la surface du liquide. Le surcoût entraîné par la construction du toit flottant est compensé par les gains réalisés de par la préservation du stock. De plus, il limite la pollution atmosphérique, comme l'exige la réglementation.
Les réservoirs à toit flottant sont principalement utilisés pour le stockage de liquides volatiles, dont la tension de vapeur absolue à température ambiante est comprise entre 0.1 et 0.75 bar où dont le point éclair est inférieur à 55°C. Tel est le cas des pétroles bruts, des naphtas, des diverses essences et carburants.
Le toit flottant est un disque mobile qui flotte sur le liquide en suivant les mouvements de descente et de montée du produit. Pour permettre ces déplacements, un espace annulaire libre existe entre le toit et la robe du réservoir. Cet espace est obturé par un système d'étanchéité déformante qui permet au toit de coulisser sans contrainte à l'intérieur de la robe.
Ces toits sont exposés aux intempéries et doivent donc être conçus pour résister aux effets du vent, de la pluie et de la neige. Ils sont calculés sur un liquide de 70 kg/m3 de masse volumique, en supportant une charge d'eaux pluviales correspondant à une chute de 250mm pendant 24 h, en supposant que le système de drainage est inopérant. Lorsque le toit est au repos sur le fond du réservoir, il doit pouvoir soutenir une surcharge de 120 daN/m2 sans accumulation d'eau. Il y a deux types de toit flottant : à simple pont ou à double pont.

Les documents de synthèse relatifs à une barrière de sécurité (B.S.) constituent un corpus pour la maitrise des risques technologiques majeurs, à l’usage des professionnels de la maitrise des risques (industriels, administration, bureaux d’études, etc.). Chaque document présente une synthèse sur des dispositifs de sécurité (barrière technique ou humaine de sécurité), organisée par type d’équipement et fonction de sécurité.

Les informations présentées sont les suivantes :

  • fonction de sécurité assurée ;
  • principe de fonctionnement du ou des dispositifs ;
  • critères d’évaluation de la performance (efficacité, temps de réponse, mode de défaillance et niveau de confiance, etc.) ;
  • suivi de la performance dans le temps.

Ce document présente les informations relatives aux vannes de sécurité qui sont des organes essentiels à la réalisation de nombreuses fonctions de sécurité dans l’industrie des procédés. Elles sont principalement utilisées afin de stopper, d’évacuer ou d’injecter des fluides. Les différentes technologies et les composants constituants les vannes sont d’abord présentés en expliquant leur principe de fonctionnement, leurs avantages et leurs limites d’utilisation. Des informations sur le dimensionnement, l’étanchéité et l’installation des vannes sont apportées afin de pouvoir juger de leur efficacité selon les exigences et les conditions d’utilisation de la vanne. Ensuite, le document présente des modes de défaillances courants des vannes ainsi que des notions de fiabilité afin de guider l’évaluation du niveau de confiance des dispositifs. Enfin, des recommandations pour les opérations de test et maintenance sont présentées, permettant de maintenir les performances dans le temps.