Barrière technique de sécurité

Une barrière technique de sécurité est constituée d'un dispositif de sécurité ou d'un système instrumenté de sécurité qui s'oppose à l'enchaînement d'événements susceptibles d'aboutir à un accident. [Glossaire Technique proposé par le GT Méthodologie du Ministère en charge de l'Écologie]
    Ensemble d'éléments techniques nécessaires et suffisants pour assurer une fonction de sécurité. On les appelle aussi des Mesures de Maîtrise des Risques (MMR). [Oméga 10]

Les documents de synthèse relatifs à une barrière de sécurité (B.S.) constituent un corpus pour la maîtrise des risques technologiques majeurs, à l’usage des professionnels de la maîtrise des risques (industriels, administration, bureaux d’études, etc.).Chaque document présente une synthèse sur des dispositifs de sécurité (barrière technique ou humaine de sécurité), organisée par type d’équipement et fonction de sécurité.
Les informations présentées sont les suivantes :

  • fonction de sécurité assurée ;
  • principe de fonctionnement du ou des dispositifs ;
  • critères d’évaluation de la performance (efficacité, temps de réponse, mode de défaillance et niveau de confiance, etc.) ;
  • suivi de la performance dans le temps.

Ce document présente les informations relatives aux évents d’explosion qui représentent aujourd’hui la solution de mitigation des effets des explosions confinées la plus répandue dans l’industrie. Ces évents d’explosion sont essentiellement utilisés afin d’évacuer des gaz chauds d’une enceinte en vue de décharger la pression d’explosion et d’empêcher son éclatement.
Les différentes technologies d’évents d’explosion sont d’abord présentées en expliquant leur principe de fonctionnement, leurs avantages et leurs limites d’utilisation. Des informations sur le dimensionnement et l’installation de ces équipements sont apportées afin de pouvoir juger de leur efficacité selon leurs conditions d’utilisation. Ensuite, le document présente des modes de défaillance courants des évents ainsi que des notions de fiabilité afin de guider l’évaluation du niveau de confiance des dispositifs. Enfin, des recommandations pour assurer le maintien des performances dans le temps sont présentées.

Pour attaquer efficacement un incendie, il faut disposer de l’agent extincteur le plus approprié à la nature du feu.

Les agents extincteurs couramment utilisés sont les suivants :
- L'eau,
- L’eau et les additifs,
- Les poudres,
- Les gaz inertes,
- Les halons.

Il existe plusieurs moyens d'extinction fixe , parmi lesquels :
- Les extincteurs,
- Les robinets d'incendie armés (RIA),
- Les bouches et poteaux d'incendie.

Le désenfumage des locaux est rendu obligatoire par le code du travail (art R.235.4.8). Il permet d’éliminer les fumées et les gaz chauds et toxiques qui se dégagent de l’incendie.
L’évacuation des produits de combustion permet :
− D’améliorer la visibilité
− De réduire la concentration en gaz toxiques (CO, CO2, HCN…)
− De réduire la température et le flux de chaleur
− Conserver un taux d’oxygène acceptable
Le système naturel est plus particulièrement adapté pour les locaux sur un seul niveau, tandis que le système mécanique est préconisé pour les bâtiments à plusieurs niveaux.

Les filtres à très haute efficacité THE sont largement utilisés dans l’industrie (HVAC, Dispositifs de confinement) pour épurer les effluents gazeux de tous types de matières mises en suspension et qui constituent les aérosols. Ainsi, les filtres à air se définissent comme des structures poreuses disposant de la capacité à piéger des particules entraînées par un effluent gazeux.

Ce guide a pour objectif de présenter des critères d’inspection spécifiques aux logiciels applicatifs des MMRI (Mesures de Maîtrise des Risques Instrumentées) et de fournir des fiches d’inspection permettant de vérifier ces différents critères.
Ces fiches permettent de vérifier que le processus de développement et de validation du logiciel, ainsi que les processus de maintenance,  sont compatibles avec le niveau de confiance retenu pour la MMRI.
Elles pourront être un outil d’inspection pour les Inspecteurs des installations classées et être utilisées par un exploitant comme support pour le diagnostic et la mise en œuvre du cycle de vie logiciel.

Le guide de bonnes pratiques pour la maîtrise de l’usage des détecteurs de gaz ponctuels fixes consolide l’expérience et les connaissances de l’INERIS sur ce sujet. Il intègre aussi les prescriptions des normes NF EN 60079-29-2 et NF EN 45544-4 relatives à la sélection, l’installation, l’utilisation et la maintenance des détecteurs de gaz.
Ce guide a pour objectif de préconiser des règles générales pour la maîtrise des détecteurs de gaz ponctuels toxiques, inflammables ou inertes sur un site industriel afin de disposer d’un réseau de détecteurs de gaz ponctuels adaptés et opérationnels.
Il s’adresse aux industriels chargés de la gestion de leurs détecteurs fixes de gaz pour la maîtrise des risques de leurs installations et plus particulièrement les détecteurs de gaz faisant partie d’une mesure de maîtrise de risques instrumentée (MMRI). De plus, il apporte des informations aux inspecteurs des installations classées pour la réalisation d’inspections des détecteurs fixes de gaz présents sur les installations industrielles, basées sur la fiche d’inspection de l’action nationale.

Pour l'application de l'arrêté ministériel relatif à la prévention des risques présentés par les silos et les installations de stockage de céréales, de grains, de produit alimentaire ou de tout autre produit organique dégageant des poussières inflammables.

Sous-titre : Application de l’arrêté ministériel du 4 octobre 2010.

Ce guide définit une méthodologie permettant aux exploitants de maîtriser le vieillissement des Mesures de Maîtrise des Risques Instrumentées (MMRI) et donc de maintenir leur performance dans le temps.

Il a été réalisé par un collège d’experts, de fournisseurs/fabricants de matériel et de représentants de l’administration et de l’industrie. Il présente des techniques et méthodes de gestion et de maîtrise du risque technologique lié au vieillissement des mesures de maîtrise des risques instrumentées (MMRI) exploitées dans les installations industrielles à risques au sens de l’arrêté du 10 mai 2000 modifié susceptibles de porter atteinte aux intérêts visés par l’article L. 511-1 du code l’environnement.

Il s'agit d'un document évolutif et révisable dans les mêmes conditions que celles qui ont prévalu à son élaboration. Il est le reflet de l’état de l'art, en l'état actuel des connaissances des experts ayant participé à son élaboration.

Ce document est un guide de type 1 selon la note de doctrine du 19 juin 2008 du directeur général de la prévention des risques. D’autres techniques ou méthodes peuvent être utilisées, sous réserve qu’elles fassent l’objet d’une tierce-expertise conformément aux dispositions de l’arrêté du 4 octobre 2010.

Ce guide s’inscrit dans le cadre de la mise en application du plan de modernisation (cf. articles 7 et 8 de l’arrêté ministériel du 4 octobre 2010).

L’objectif de ce document est de fournir des éléments relatifs à la performance de la barrière de détection dont le premier élément est constitué d’une fibre optique. Ce sous-système « détection par fibre optique » est envisagé pour le cas d’une fuite accidentelle de produits dont la mise à l’atmosphère entraîne une chute de température significative liée à l’évaporation instantanée d’une partie du rejet. Cela peut être le cas par exemple de l’ammoniac ou de la plupart des gaz liquéfiés sous pression.

Le moyen de lutte le plus efficace contre un incendie de poussières à l'intérieur d'un appareil industriel (broyeur, sécheur, trémie, silo, …) est le balayage par gaz inerte pour évacuer tout l'oxygène disponible et les calories produites.
Si on constate un début d'échauffement ou même un incendie déclaré, la première réaction
doit être d'inerter le ciel et d'éviter la dispersion des poussières. Un échauffement peut en effet produire des gaz inflammables et constituer une source d'inflammation. Après avoir mis l'installation hors explosion, on peut ensuite combattre l'incendie.