Phénomènes dangereux

Libération d’énergie ou de substance produisant des effets, au sens de l’arrêté du 29/09/2005, susceptibles d’infliger un dommage à des cibles (ou éléments vulnérables) vivantes ou matérielles, sans préjuger l’existence de ces dernières. C’est une « Source potentielle de dommages» (ISO/CEI 51)
    Note : un phénomène est une libération de tout ou partie d’un potentiel de danger, la concrétisation d'un aléa. Ex : feu de nappe, feu torche, BLEVE, Boil Over, explosion, (U)VCE, dispersion d’un nuage de gaz toxique…

L'INERIS développe des fiches de synthèse sur les barrières techniques de sécurité. Elles présentent pour un dispositif de sécurité les informations suivantes :

  • - les fonctions de sécurité à réaliser;
  • - les technologies utilisées et principes de fonctionnement;
  • - les textes réglementaires et normatifs;
  • - les éléments de retour d'expérience;
  • - les éléments d'évaluation de la performance (efficacité, temps de réponse, maintenabilité, niveau de confiance).

Cette fiche concerne les évents de respiration mis en oeuvre sur les réservoirs de liquides inflammables, en vue de se prémunir du phénomène de pressuirsation lente des réservoirs de stockage atmosphérique lorsqu'ils sont pris dans un incendie.
 

Les documents de synthèse relatifs à une barrière de sécurité (B.S.) constituent un corpus pour la maîtrise des risques technologiques majeurs, à l’usage des professionnels de la maîtrise des risques (industriels, administration, bureaux d’études, etc.).Chaque document présente une synthèse sur des dispositifs de sécurité (barrière technique ou humaine de sécurité), organisée par type d’équipement et fonction de sécurité.
Les informations présentées sont les suivantes :

  • fonction de sécurité assurée ;
  • principe de fonctionnement du ou des dispositifs ;
  • critères d’évaluation de la performance (efficacité, temps de réponse, mode de défaillance et niveau de confiance, etc.) ;
  • suivi de la performance dans le temps.

Ce document présente les informations relatives aux évents d’explosion qui représentent aujourd’hui la solution de mitigation des effets des explosions confinées la plus répandue dans l’industrie. Ces évents d’explosion sont essentiellement utilisés afin d’évacuer des gaz chauds d’une enceinte en vue de décharger la pression d’explosion et d’empêcher son éclatement.
Les différentes technologies d’évents d’explosion sont d’abord présentées en expliquant leur principe de fonctionnement, leurs avantages et leurs limites d’utilisation. Des informations sur le dimensionnement et l’installation de ces équipements sont apportées afin de pouvoir juger de leur efficacité selon leurs conditions d’utilisation. Ensuite, le document présente des modes de défaillance courants des évents ainsi que des notions de fiabilité afin de guider l’évaluation du niveau de confiance des dispositifs. Enfin, des recommandations pour assurer le maintien des performances dans le temps sont présentées.

Note documentiare ND 2331 (INRS)

La mise en oeuvre de poudres ou de produits pulvérulents combustibles peut entraîner, dans certaines conditions, la formation d'atmosphères explosives (ATEX). Cent quatre-vingt-dix explosions de poussières, survenues sur la période de 1903 à janvier 2010, ont été répertoriées dans la base de données ARIA du BARPI. Cette étude a porté sur les secteurs d'activité pour lesquels des explosions ont été recensées. Il s'agit des secteurs du bois, des métaux, de l'agroalimentaire, de la chimie et de la pharmacie ainsi que du stockage en vrac de céréales. Les éléments recherchés concernent les équipements le plus souvent impliqués et les éléments qui ont conduit à la mise en suspension des poussières, ainsi que la source d'inflammation. Ils mettent en évidence les conséquences humaines et/ou matérielles de ces explosions. Il ressort de cette étude que l'évaluation et la prévention des risques associés aux ATEX constitue encore aujourd'hui un fort enjeu pour l'amélioration de la sécurité au travail.
Le fichier PDF figurant sur le site contient, outre le document en texte intégral, une annexe disponible uniquement sur le web.

Article de 11 pages, publié dans la revue Hygiène et sécurité du travail

Pour attaquer efficacement un incendie, il faut disposer de l’agent extincteur le plus approprié à la nature du feu.

Les agents extincteurs couramment utilisés sont les suivants :
- L'eau,
- L’eau et les additifs,
- Les poudres,
- Les gaz inertes,
- Les halons.

Il existe plusieurs moyens d'extinction fixe , parmi lesquels :
- Les extincteurs,
- Les robinets d'incendie armés (RIA),
- Les bouches et poteaux d'incendie.

Le désenfumage des locaux est rendu obligatoire par le code du travail (art R.235.4.8). Il permet d’éliminer les fumées et les gaz chauds et toxiques qui se dégagent de l’incendie.
L’évacuation des produits de combustion permet :
− D’améliorer la visibilité
− De réduire la concentration en gaz toxiques (CO, CO2, HCN…)
− De réduire la température et le flux de chaleur
− Conserver un taux d’oxygène acceptable
Le système naturel est plus particulièrement adapté pour les locaux sur un seul niveau, tandis que le système mécanique est préconisé pour les bâtiments à plusieurs niveaux.

Cette fiche a vocation à servir de support pour les analyses de risques relatives aux postes de transfert des camions-citernes de GPL (déchargement et chargement) sur des installations classées soumises à autorisation.
Elle fournit des éléments techniques tels qu'une description des installations, une analyse succincte de l'accidentologie, une introduction à la phénoménologie associée, une présentation des scénarios d'accidents pouvant conduire à un accident majeur et des barrières associées, ainsi que des données de fréquences de perte de confinement de GPL.

Le Projet et l'Outil FLUMILOG

    Le calcul des distances d'effet associées à l'incendie d'une cellule d'entrepôt a toujours représenté un enjeu important pour la construction de plateformes logistiques car ces distances conditionnent à la fois la surface construite et la position de la plateforme sur le terrain. En l'absence de modèles éprouvés pour quantifier les conséquences d'un incendie d'entrepôt, ce calcul pouvait allonger significativement la durée de construction de plateformes logistiques.

    Le projet Flumilog a été ainsi élaboré pour répondre à cette absence. Il associe tous les acteurs de la logistique et le développement de la méthode a plus particulièrement impliqué les trois centres techniques - INERIS, CTICM et CNPP - auxquels sont venus ensuite s'associer l'IRSN et Efectis France.

    Un outil a été construit sur la base d'une confrontation des différentes méthodes utilisées par ces centres techniques complétée par des essais à moyenne et d'un essai à grande échelle. Cette méthode prend en compte les paramètres prépondérants dans la construction des entrepôts afin de représenter au mieux la réalité. Les principes de la méthode sont décrits dans le référentiel Oméga 2 de l'INERIS.

      >> Accéder au site Web de l'outil FLUMILOG << (l'accès à l'outil nécessite la création d'un compte spécifique)

      Arrêté du 9 novembre 1989 relatif aux conditions d'éloignement auxquelles est subordonnée la délivrance de l'autorisation des nouveaux réservoirs de "gaz inflammables liquéfiés"
      Arrêté abrogé - voir le site internet Aida

      Titre : Goldfish
      Auteurs: Amoco Oil Company - LLNL
      Référence : Blewitt, D. N., J. F. Yohn, R. P. Koopman, and T. C. Brown (1987). Conduct of anhydrous hydrofluoric acid spill experiments. In Proc. Int. Conf. on Vapor Cloud Modelling, pp. 1-38. Amer. Inst. of Chem. Engineering
      Description : La campagne Goldfish, réalisée par l'Amoco Oil Company et par le Lawrence Livermore National Laboratory (LLNL) a consisté en six rejets d'Acide fluorhydrique liquéfié sous pression sur le site de Frenchman Flat au Nevada.