Les documents de synthèse relatifs à une barrière de sécurité (B.S.) constituent un corpus pour la maîtrise des risques technologiques majeurs, à l’usage des professionnels de la maîtrise des risques (industriels, administration, bureaux d’études, etc.).Chaque document présente une synthèse sur des dispositifs de sécurité (barrière technique ou humaine de sécurité), organisée par type d’équipement et fonction de sécurité.
Les informations présentées sont les suivantes :
Ce document présente les informations relatives aux évents d’explosion qui représentent aujourd’hui la solution de mitigation des effets des explosions confinées la plus répandue dans l’industrie. Ces évents d’explosion sont essentiellement utilisés afin d’évacuer des gaz chauds d’une enceinte en vue de décharger la pression d’explosion et d’empêcher son éclatement.
Les différentes technologies d’évents d’explosion sont d’abord présentées en expliquant leur principe de fonctionnement, leurs avantages et leurs limites d’utilisation. Des informations sur le dimensionnement et l’installation de ces équipements sont apportées afin de pouvoir juger de leur efficacité selon leurs conditions d’utilisation. Ensuite, le document présente des modes de défaillance courants des évents ainsi que des notions de fiabilité afin de guider l’évaluation du niveau de confiance des dispositifs. Enfin, des recommandations pour assurer le maintien des performances dans le temps sont présentées.
Pour attaquer efficacement un incendie, il faut disposer de l’agent extincteur le plus approprié à la nature du feu.
Les agents extincteurs couramment utilisés sont les suivants :
- L'eau,
- L’eau et les additifs,
- Les poudres,
- Les gaz inertes,
- Les halons.
Il existe plusieurs moyens d'extinction fixe , parmi lesquels :
- Les extincteurs,
- Les robinets d'incendie armés (RIA),
- Les bouches et poteaux d'incendie.
Arrêté du 9 novembre 1989 relatif aux conditions d'éloignement auxquelles est subordonnée la délivrance de l'autorisation des nouveaux réservoirs de "gaz inflammables liquéfiés"
Arrêté abrogé - voir le site internet Aida
La mise sous talus permet de protéger les sphères contre d’éventuelles agressions thermiques ou mécaniques. Elle permet aussi d'implanter un réservoir neuf de grande taille pour une emprise au sol extrêmement limitée.
La technique de couverture des réservoirs par une épaisseur de 0,60 m de Texsol a été reconnue équivalente à la mise sous talus de terre (épaisseur 1 m.) de ces mêmes réservoirs au sens de l’arrêté du 9 novembre 1989 relatif aux conditions d’éloignement auxquelles est subordonnée la délivrance de l’autorisation des nouveaux réservoirs de gaz inflammables liquéfiés.
La protection par recouvrement de terre est une pratique courante utilisée depuis plusieurs années pour protéger les réservoirs de produits dangereux. Elle concerne principalement les réservoirs contenant des Gaz Inflammables Liquéfiés (G.I.L.) et plus particulièrement les Gaz de Pétrole Liquéfiés (G.P.L.), mais aussi les hydrocarbures liquides. Si dans le cas des G.I.L les réservoirs sont le plus souvent posés sur le sol puis recouverts d’une couche de terre (sous talus) ou d’un matériau équivalent, dans le cas des hydrocarbures liquides les réservoirs sont enterrés (c'est-à-dire placés sous le niveau naturel du sol). Pour ces derniers il s’agit de réservoirs de faibles capacités, c’est à dire de quelques centaines de mètres cube de capacité au plus. Cette technique est principalement mise en oeuvre dans les installations de distribution de carburants (stations services par exemple) mais aussi sur les sites industriels (stockage de combustibles, …).
L'INERIS développe des fiches de synthèse sur les barrières techniques de sécurité. Elles présentent pour un dispositif de sécurité les informations suivantes :
Cette fiche concerne les moyens fixes de lutte contre l'incendie. La mise en place d'une stratégie de lutte contre l'incendie permet de faire face aux incendies susceptibles de se produire dans des installations de stockages de substances inflammables de type bacs ou sphères, unités de process, entrepôts, etc. Les moyens fixes de lutte contre l'incendie visent à refroidir des équipements à proximité.
Cette note vise à expliquer comment calculer les effets thermiques et de surpression des phénomènes dangereux susceptibles de survenir sur un réservoir de liquides inflammables à double paroi, sur la base du courrier du Directeur Général de la Prévention des Risques du 4 décembre 2012 intitulée « Modélisation des effets liés aux phénomènes dangereux pouvant survenir sur un réservoir de liquides inflammables à double paroi » et de son annexe « Eléments de doctrine relatifs aux réservoirs de liquides inflammables à double paroi » (https://aida.ineris.fr/sites/aida/files/guides/note_04122012_V1.pdf).
Il a été choisi de décrire la démarche à adopter pour obtenir les résultats recherchés en utilisant les outils déjà disponibles sur la plate-forme PRIMARISK, en conformité avec l’Annexe du courrier du DGPR citée ci-avant.
Le référentiel oméga 13 est composé de trois parties :
• La première traite de la caractérisation expérimentale de ces phénomènes,
• La deuxième traite de la modélisation du boil-over couche mince permettant de calculer les distances d'effet associées à ce phénomène,
• La troisième partie porte sur la modélisation du boil-over classique afin de calculer les distances d'effet associées à ce phénomène.
De plus, pour chacun des phénomènes, les limites d’utilisation des modèles sont précisées avant de proposer des travaux à réaliser pour améliorer la modélisation de ces phénomènes dangereux.
Le rapport Omega-15 présente une synthèse de l’état des connaissances sur le phénomène d’éclatement de capacités, comme par exemple les stockages atmosphériques ou sous pression, présentant une phase gazeuse sous pression au moment de la rupture.
Les effets sur l’environnement de l’éclatement d’une capacité abordés dans ce rapport sont d’une part l’émission d’une onde de pression, et d’autre part la projection des fragments. L’onde de pression résulte de la détente brutale du gaz contenu dans la capacité, ou de la vapeur si la capacité contient un liquide surchauffé. Ce rapport présente des méthodes globales de prédiction des effets : les méthodes Baker et UFIP et les méthodes TAC-TNT, PROJEX et DIFREX développées par l’INERIS.
Version 2017 mise à jour
L'objectif de ce document est de : - dégager, sur la base d'accidents passés et de différents essais instrumentés, une typologie et une théorie du phénomène de BLEVE, - présenter une synthèse de quelques modèles disponibles pour décrire les effets thermiques engendré par un BLEVE, en comparant des simulations à des résultats d'essais et au retour d'expérience d'accidents passés, - ouvrir quelques pistes pour la prévention du BLEVE. Ce rapport technique présente l'analyse de l'INERIS et ne préjuge en rien des décisions qui pourraient être prises par les Pouvoirs Publics, notamment sur le plan réglementaire.