Incendie

Combustion (non contrôlée) auto-entretenue qui se développe sans contrôle dans le temps et dans l'espace [NF EN ISO 13943 : 2001]

Le désenfumage des locaux est rendu obligatoire par le code du travail (art R.235.4.8). Il permet d’éliminer les fumées et les gaz chauds et toxiques qui se dégagent de l’incendie.
L’évacuation des produits de combustion permet :
− D’améliorer la visibilité
− De réduire la concentration en gaz toxiques (CO, CO2, HCN…)
− De réduire la température et le flux de chaleur
− Conserver un taux d’oxygène acceptable
Le système naturel est plus particulièrement adapté pour les locaux sur un seul niveau, tandis que le système mécanique est préconisé pour les bâtiments à plusieurs niveaux.

Cette fiche a vocation à servir de support pour les analyses de risques relatives aux postes de transfert des camions-citernes de GPL (déchargement et chargement) sur des installations classées soumises à autorisation.
Elle fournit des éléments techniques tels qu'une description des installations, une analyse succincte de l'accidentologie, une introduction à la phénoménologie associée, une présentation des scénarios d'accidents pouvant conduire à un accident majeur et des barrières associées, ainsi que des données de fréquences de perte de confinement de GPL.

Le Projet et l'Outil FLUMILOG

    Le calcul des distances d'effet associées à l'incendie d'une cellule d'entrepôt a toujours représenté un enjeu important pour la construction de plateformes logistiques car ces distances conditionnent à la fois la surface construite et la position de la plateforme sur le terrain. En l'absence de modèles éprouvés pour quantifier les conséquences d'un incendie d'entrepôt, ce calcul pouvait allonger significativement la durée de construction de plateformes logistiques.

    Le projet Flumilog a été ainsi élaboré pour répondre à cette absence. Il associe tous les acteurs de la logistique et le développement de la méthode a plus particulièrement impliqué les trois centres techniques - INERIS, CTICM et CNPP - auxquels sont venus ensuite s'associer l'IRSN et Efectis France.

    Un outil a été construit sur la base d'une confrontation des différentes méthodes utilisées par ces centres techniques complétée par des essais à moyenne et d'un essai à grande échelle. Cette méthode prend en compte les paramètres prépondérants dans la construction des entrepôts afin de représenter au mieux la réalité. Les principes de la méthode sont décrits dans le référentiel Oméga 2 de l'INERIS.

      >> Accéder au site Web de l'outil FLUMILOG << (l'accès à l'outil nécessite la création d'un compte spécifique)

      Pour l'application de l'arrêté ministériel relatif à la prévention des risques présentés par les silos et les installations de stockage de céréales, de grains, de produit alimentaire ou de tout autre produit organique dégageant des poussières inflammables.

      Guide technique relatif aux valeurs de référence des seuils d'effets des phénomènes accidentels des installations classées (Octobre 2004)
      NB : Ce guide a été diffusé en accompagnement de l'Arrêté du 22 octobre 2004, qui a été abrogé par l'Arrêté du 29 septembre 2005.

      Cet ouvrage est une référence dans les domaines de l'incendie et de l'explosion. Les fondamentaux des sources d'inflammation y sont présentés. Une base de données (Ignition Handbook Database) lui est associée, sous forme de fichiers de données.

      L'ouvrage papier est épuisé. Il peut cependant être téléchargé au format pdf.

      Cette ressource est payante.

      Les sprinkeurs sont installés dans des entrepôts couverts pour arroser au-dessus du foyer d’incendie afin de le maîtriser.

      Le fonctionnement général d’une installation sprinkleur repose sur une détection thermique à température fixe qui ouvre la tête en permettant à une première partie de l’eau de s’écouler. Ensuite le clapet du poste de contrôle s’ouvre ce qui permet le démarrage du groupe de pompage et génère des alarmes. L’ouverture du poste et le démarrage du groupe de pompage assurent l’alimentation en eau et sa diffusion, de la réserve jusqu’à la tête et jusqu’au foyer, via le réseau.

      Cette fiche fournit des informations et des conseils sur la façon d’évaluer le niveau de performance. Les éléments de cette fiche permettent de vérifier le respect des critères de performance tels qu’ils sont définis dans l’OMEGA 10 en termes d’« efficacité », de « temps de réponse » et de « niveau de confiance ».

      Calcul d'aérage en réseau en transitoire.
      New Vendis est un code de calcul d'aéraulique en réseau de ventilation, dont l’architecture est adaptée pour échanger des informations avec un code de calcul externe (CFD ou autre). Il permet la prise en compte de nombreux effets accidentels et naturels propres à un réseau de ventilation.
      Ce code a été développé à l'INERIS. Il est décrit dans le rapport final du projet qui a supporté son développement, intitulé
      "Mise au point d'un outil de simulation de situations accidentelles en réseaux souterrains", disponible ici.

      Le modèle de la flamme ponctuelle est décrit dans le rapport Oméga 2 sur les feux industriels.

      Il est basé sur les hypothèses suivantes :
      1. la flamme est assimilée à une source ponctuelle,
      2. cette source ponctuelle est supposée rayonner avec une puissance équivalente à celle de la totalité de la flamme,
      3. la densité de flux thermique radiatif reçue varie inversement au carré de la distance entre la source et la cible.

      Modèle de calcul de la dispersion d'un gaz dans l'air Un modèle gaussien est basé sur l'hypothèse qu'un gaz passif va se disperser du fait de la seule action du fluide porteur, l’air. Le transport et la diffusion du gaz dépendent alors uniquement du vent et de la turbulence atmosphérique d’origine mécanique ou thermique. En négligeant la diffusion moléculaire et en considérant la diffusion turbulente homogène et isotrope, ainsi qu'un champ de vent uniforme dans l'espace, la concentration de produit est supposée suivre une distribution gaussienne le long des plans perpendiculaires à la direction du rejet. L'utilisation des modèles gaussiens pour la modélisation de la dispersion atmosphérique est décrite dans le rapport Oméga 12 sur la dispersion atmosphérique.