Substance toxique


Une base de données a été mise au point par l'INERIS, qui vise la valorisation des informations concernant les propriétés physico-chimiques et écotoxicologiques des substances chimiques. En effet, il est important de diffuser à un large public des données sur les substances validées par différentes instances internationales.
Cette base propose ainsi :
• un « mélange » de toutes les sources de données disponibles sur les substances chimiques (dans le domaine de l’évaluation des risques). Il n’est ainsi plus nécessaire de naviguer sur différents sites pour extraire des informations des documents disponibles,
• la compilation de données, si possible validées, est présentée sous une forme condensée,
• la possibilité d'obtenir des informations sur une liste de substances (e. g. log Kow et PNEC pour les substances inscrites à l'annexe X de la directive cadre sur l'eau),
• La compilation, dans une base, de données physico-chimiques et écotoxicologiques validées permettra, via des analyses sur un grand nombre de substances, de mieux appréhender les liens possibles entre les paramètres (e. g. développement de QSAR, "validation" de la théorie du coefficient de partage pour les sédiments).

La base de données est désormais intégrée au Portail Substances Chimiques de l'INERIS.

Nom : Occupational Health Guidelines for chemical Hazards
Type de source : Base de données
Langue : Anglais
Prix : Accès Gratuit

Les incendies survenus en 2019 et, en particulier celui de Normandie Logistique / Lubrizol ont mis en évidence l’importance de mieux caractériser les émissions, en particulier atmosphériques, en cas desinistre. Cette nécessité concerne à la fois les substances pouvant induire des effets de toxicité aigüe, mais également celles pouvant être à l’origine d’effets chroniques. Au-delà de cet incendie, le retourd’expérience sur les incendies majeurs met en évidence de nombreuses situations, dans lesquelles la  composition  des  fumées  et  leur éventuel impact sur l’environnement et la santé des riverains peuvent poser question.Pour répondre à ce besoin, l'Ineris a réalisé une analyse théorique, bibliographique et expérimentale.L’analyse bibliographique montre que, si des données existent, elles sont généralement dispersées et il est rare de  trouver dans la littérature, les facteurs  d’émissions pour les différentes familles chimiques d’intérêt représentatifs d’une situation précise. Elle met également en évidence la variabilité des facteurs d’émission, en fonction de la configuration de l’incendie : pour un même produit des conditions de feu différentes conduisent à des facteurs d’émissions sensiblement différents.Sur le plan théorique, s’il est possible de déterminer des grandes tendances concernant les mécanismes de formation des polluants, la complexité des réactions chimiques mises en œuvre lors des incendiessont telles, que la prédiction des facteurs d’émissions reste aujourd’hui impossible.Une  analyse  expérimentale des émissions peut alors permettre d’apporter des éléments relatifs à la quantification des facteurs  d’émissions  ou,  plus  exactement, des ordres de grandeurs de ces facteurs d’émissions. Toutefois, si la mesure de certains composés est relativement classique et simple à mettre en œuvre, la mesure de l’ensemble des facteurs d’émissions lors d’un incendie en laboratoire exige la mise en place de manière simultanée de techniques complexes, pour la réalisation des prélèvements et leur analyse. Dans le cadre de ce travail, une douzaine d’essais a été réalisée afin de fournir des éléments relatifs aux facteurs d’émission de substances émises par la combustion de bois ou des plastiques, ou de produits combustibles, comme les batteries ou du matériel informatique.Au-delà de la composition des fumées, ce rapport propose différentes méthodes, basées sur les éléments disponibles dans la littérature, pour caractériser le terme source de l’incendie et notamment le débit de fumées et les caractéristiques du mélange air et fumées. Ces données permettent ensuite de calculer la dispersion du panache au moyen de modèles numériques, tant pour les effets aigus en champ proche, que pour les dépôts potentiels à plus grande distance.Ce  rapport  fournit  également  des  éléments  relatifs  au  comportement  des  polluants  émis  dans l’environnement, comme leur persistance ou leur toxicité.

Au travers du Portail Substances Chimiques, l'INERIS diffuse l'expertise acquise sur les substances chimiques au cours de ses travaux d'études et recherches. Le Portail Substances Chimiques de l'INERIS fournit des grandeurs caractéristiques sur les substances chimiques en particulier dans les domaines suivants: Écotoxicologie, Toxicologie, Données Technico-économiques.

L'accès à ces informations est libre de droit et s'effectue au travers d'un moteur de recherche sur le nom de la substance ou son numéro CAS.

Un rideau d'eau fixe est constitué, en bout de chaîne, par une tuyère sur laquelle sont fixées des buses à intervalle régulier. L'ensemble des pulvérisations forme l'écran d'eau, constitué d'une multitude de gouttelettes. Dans la plupart des cas, la géométrie obtenue pour chaque pulvérisation est conique (cône plein ou creux) avec un angle d'ouverture de 30 à 120° suivant les propriétés des buses.
Un rideau d'eau mobile est constitué par un ensemble lance – déflecteur qui transforme le jet bâton en jet "queue de paon" (180 ou 360°). Dans ce cas, l'écran d'eau est un film très fin, différent du rideau d'eau obtenu par pulvérisation (buse).

Une soupape est un organe de sécurité : sa sollicitation doit être exceptionnelle. Sa position normale est la position fermée. Une soupape est conçue pour évacuer un débit gazeux et/ou liquide lorsque la pression du produit est supérieure à la pression de tarage de la soupape. La soupape commence à s’ouvrir à la pression de tarage de la soupape. Lorsque la pression interne redescend en dessous d’un seuil de pression inférieur à la pression de tarage, la soupape se referme.
L’ouverture de la soupape n’intervient généralement qu’après l’action d’autres dispositifs de limitation de pression (mise en sécurité par pressostat de pression haute, mise en sécurité par détection de niveau très haut dans le cas d’un sur-remplissage…).

Dans le cadre de la prévention des risques liés à des émissions accidentelles dans l'atmosphère de substances chimiques dangereuses, les gestionnaires de risques souhaitent disposer des seuils de toxicité aiguë par inhalation, qui seront le plus souvent utilisés associés à des scénarios d'accidents pour des études de dangers ou pour l'élaboration de plans d'urgence. L'INERIS et certains opérateurs privés, sous le contrôle d'un groupe d'experts toxicologues du Ministère de l'Ecologie, ont ainsi déterminés des valeurs seuils de toxicité aiguë (VSTAF) par inhalation pour la France. Les rapports et les fiches de toxicité aiguë sont disponibles sur le Portail Substances Chimiques de l'INERIS.